La CGT a de nouveau sollicité M. Thomas Jeanjean le Directeur Général Adjoint Education au sujet de l’épineuse question des heures complémentaires.
Alors que les plans de charge sont en cours d’élaboration pour l’année scolaire 2021-2022 et que nombre d’écoles se demandent comment tourner sans la souplesse de ces heures, la CGT a demandé le maintien du dispositif actuel au moins jusqu’à la renégociation du Titre III des enseignants.
Alors que les plans de charge sont en cours d’élaboration pour l’année scolaire 2021-2022 et que nombre d’écoles se demandent comment tourner sans la souplesse de ces heures, la CGT a demandé le maintien du dispositif actuel au moins jusqu’à la renégociation du Titre III des enseignants.
Un premier pas...
Pendant des mois, la Direction de la CCIR nous a opposé une fin de non-recevoir. M. Jeanjean s’est saisi du dossier à son arrivée et a visiblement compris la difficulté dans laquelle les écoles allaient se trouver.
Evidemment, comme à son habitude, la Direction choisit toutefois l’option de la « côte mal taillée » et décide d’autoriser, pour l’année scolaire 2021-2022, « à titre dérogatoire» un total de 250 heures maximum par agent.
C’est un début ! Certes, cela ne résoudra pas les problèmes qui se profilent mais un pas est fait vers les agents, reconnaissons-le.
Toutefois, réduire la voilure de moitié (500 heures max cette année contre 250 l’année prochaine) est une baisse drastique qui n’apportera que des solutions partielles aux écoles et décevra forcément les enseignants dont le pouvoir d’achat ne cesse de se réduire comme peau de chagrin ces dernières années.
A la recherche de la motivation perdue.... des attentes fortes
A l’heure où on demande aux agents d’en faire toujours plus, d’être réactifs, « agiles », de faire des cours à distance, d’intégrer du e-learning (certes avec l’appui de la DIP, mais sans objectifs pédagogiques clairement définis, sans moyens donnés aux enseignants et avec des modalités de prise en compte dans les plans de charge à clarifier d’urgence), voilà qu’un nouveau tour de vis vient les priver d’une rétribution qu’on leur a pourtant, à tort ou à raison, promise à l’embauche ! Alors qu’il leur faut être présents pour les apprenants, se réinventer continuellement, être garants de l’excellence de nos formations, partout soulignée, et dont se targuent à l’envie les plus hautes strates de notre maison, on rabote allégrement de tous côtés ! Aux enseignants, déjà lourdement pénalisés ces dernières années, de payer à nouveau la note ! C’est oublier un peu vite que nos écoles « vendent » de la formation, et que sans enseignants, rien à vendre !
A l’heure où on demande aux agents d’en faire toujours plus, d’être réactifs, « agiles », de faire des cours à distance, d’intégrer du e-learning (certes avec l’appui de la DIP, mais sans objectifs pédagogiques clairement définis, sans moyens donnés aux enseignants et avec des modalités de prise en compte dans les plans de charge à clarifier d’urgence), voilà qu’un nouveau tour de vis vient les priver d’une rétribution qu’on leur a pourtant, à tort ou à raison, promise à l’embauche ! Alors qu’il leur faut être présents pour les apprenants, se réinventer continuellement, être garants de l’excellence de nos formations, partout soulignée, et dont se targuent à l’envie les plus hautes strates de notre maison, on rabote allégrement de tous côtés ! Aux enseignants, déjà lourdement pénalisés ces dernières années, de payer à nouveau la note ! C’est oublier un peu vite que nos écoles « vendent » de la formation, et que sans enseignants, rien à vendre !
La CGT demande donc à la Direction de ne pas pousser à bout ses enseignants, à qui elle a déjà demandé beaucoup de sacrifices, et de reconsidérer le volume global annuel d’heures complémentaires autorisé pour l’année scolaire à venir.
Fidèle à ses engagements, la CGT continue à se mobiliser, à vous informer et à agir dans l’intérêt des agents.