I/ Le GIE s’apprête à envoyer les propositions de contrats mais n’a toujours pas communiqué « la convention de services »- quelles prestations à quels tarifs- aux principaux clients que sont les EESC... La date du 15 septembre, annoncée en CPR, est pourtant dépassée.
Encore une promesse non tenue…et un signal d’alerte pour lesdits clients : si le coût est trop élevé pour les écoles, il faut soit réduire les prestations demandées au GIE (mais qui les réalisera si elles sont nécessaires ?), soit trouver des ressources nouvelles soit réduire d’autres charges…
II/ Les statuts du GIE ont été approuvés par la tutelle, nous dit-on, mais n’ont toujours pas été communiqués à vos représentants, pas plus que la décision de la tutelle. Ce n’est pourtant pas faute de les avoir demandés…Transparence, quand tu nous tiens !
III/ La DGARH, à peine sortie de la torpeur estivale, a soudainement décidé de maintenir le bénéfice des indemnités de licenciement statutaires pendant deux ans (2021 et 2022).
Qui peut vraiment s’en réjouir à part ceux qui ignorent les intentions de nos dirigeants ?
« Certes les écoles auront l’obligation de recourir aux services du GIE, mais si nous sommes trop chers, cela ne tiendra pas longtemps. Nous avons donc un objectif en tant que GIE, qui est de garder la qualité (…) et en même temps de rester compétitifs. Le fait que le GIE soit isolé permettra à chacun de comparer les coûts » (Didier Kling, Assemblée générale du 12 décembre 2019).
Et le directeur général délégué précisait tout récemment :
« La maîtrise des coûts est un sujet particulièrement important. Nous devons bien sûr être en deçà des coûts qui sont ceux de nos services support et nous donner une trajectoire à trois, cinq, sept ans qui nous permette, quand ce n’est pas le cas, de revenir au coût du marché ».
Autrement dit, maintenir les indemnités statutaires pendant deux ans, non seulement ne coûte rien à la Chambre, mais constitue un miroir aux alouettes.
Pour le personnel du GIE, les choses sérieuses commenceront à partir de la troisième année, avec un risque élevé de licenciement à bas prix, puisque le personnel est la principale variable d’ajustement des coûts, comme on l’a vu à la Chambre depuis 2018 (près de 500 suppressions de postes).
Et demander, dans le contexte de dégraissages ouvertement programmés par notre employeur à horizon de 3 à 7 ans, la dégressivité des indemnités de licenciement est stupide ou suicidaire !
IV/ Quoi qu’il en soit, l’intersyndicale CFE-CGC, CGT, FO et UNSA a décidé de s’opposer à nouveau aux projets injustes et anxiogènes pour les agents des fonctions support :
- Fin juillet, nous avons, avec la CFTC, adressé un courrier au préfet de région (avec copie au Ministre de l’Economie, des Finances et de la relance) pour lui demander de refuser d’approuver la délibération décidant du transfert des fonctions support ;
- Il y a quelques jours, dans le silence de la tutelle, nous avons demandé au tribunal administratif de Paris l’annulation de cette délibération.
Plus vous serez nombreux à agir, plus le coût unitaire de la procédure mutualisée – une mutualisation dans l’intérêt des agents…- sera réduit !
Ensemble, nous serons plus forts !
Contactez nous, nous vous donnerons tout renseignement utile ! Ce combat pour le maintien des conditions statutaires d’emploi peut être gagné ! Ensemble, nous le gagnerons !
Un article du syndicat CGT CCI Paris IDF Chambre de Commerce et d'Industrie Paris IDF
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