Monsieur le Président,
Monsieur le Directeur général,
Mesdames et Messieurs les élus,
Mesdames et Messieurs,
Monsieur le Directeur général,
Mesdames et Messieurs les élus,
Mesdames et Messieurs,
A l’heure où notre pays tout entier et notre région particulièrement, vivent des heures difficiles, la CGT souhaite, une fois de plus, attirer votre attention sur la mobilisation et l’implication exceptionnelles du personnel à tous les niveaux, en dépit d’un contexte consulaire particulièrement anxiogène. Pourtant, impassible et imperturbable, la Direction de la CCIR PIDF continue sa marche inexorable et funeste de réorganisation avec son cortège de mutualisations hasardeuses, de constructions approximatives, de suppressions de postes et de licenciements.
Notre maison est démembrée et pourtant, sans ciller, la direction nous demande d’envisager une Unité Economique et Sociale destinée à incarner la cohésion du groupe ! Quel paradoxe, pour ne pas dire quelle incohérence ! Pour que nous puissions adhérer à cette idée, il faudrait que nous en mesurions les réels bénéfices pour nos collègues. Pour le moment, le compte n’y est pas, loin s’en faut. Une représentation du personnel privée d’une grande partie de ses moyens, une centralisation à outrance, des pouvoirs locaux inexistants : la copie est à revoir, si la Direction veut espérer nous convaincre.
Aujourd’hui encore, après des vagues successives de destruction de l’emploi, le rouleau compresseur de la Direction poursuit son œuvre et projette la suppression de 17 postes supplémentaires. Aujourd’hui encore, on nous demande de nous prononcer sur 44 licenciements et la délégation employeur, à n’en pas douter, marchera comme un seul homme dans les pas de la Direction en donnant un avis favorable. Aujourd’hui encore, des agents, pas seulement des chiffres sur une liste, mais des femmes et des hommes qui ont un nom et un visage, une famille, une vie, seront sacrifiés sur l’autel des économies.
Qu’elle a un goût amer cette façon de faire des économies sur le dos des forces vives de cette maison alors que la chambre régionale des comptes épingle plusieurs fois la CCIR PIDF :
- Les agents percevant une rémunération de plus de 10 000€ nets par mois y sont proportionnellement 15 fois plus nombreux que dans la fonction publique, la rémunération de 5 d’entre eux atteignant même 300 000 € bruts annuels.
- Des subventions de plusieurs centaines de milliers d’euros sont versées à des organismes sans que la vérification de leur utilisation, pourtant obligatoire, ne soit faite.
- 2 millions d’euros par an sont dépensés en frais de réception.
La CGT vous demande solennellement, une fois encore, de lancer un signal fort à vos équipes.
Les EESC font l’objet du chantier suivant dans cet emballement toxique du calendrier. Là encore, une Décision Unilatérale de l’Employeur viendra fixer le destin des agents. Il est de votre responsabilité de tirer les leçons des semaines passées. Voulez-vous vraiment vous engager à nouveau dans un bras de fer stérile et factice puisque votre décision est unilatérale ? Allez-vous encore feindre de nous écouter pour, au final, ne proposer que des mesurettes au rabais ? Les écoles de la CCI en sont les fleurons et ce sont elles que vous voulez sacrifier aujourd’hui ! Pensez-vous réellement que l’excellence de nos écoles pépites, vantée partout, du Président Kling jusqu’aux ministères en passant par les médias, peut s’accommoder de la réduction drastique de moyens ? Pensez-vous que des personnels pressés comme des citrons garantiront encore ce niveau ? Notre mission d’intérêt général ne doit-elle pas, en outre, nous faire réfléchir à la nécessité sociale des établissements de formation de la CCI ? Là encore, le « travaillez plus et sans moyens pour gagner moins » prévaut ! Ce n’est pas entendable. Ce discours schizophrénique ne tient plus ! Une nouvelle fois, la CGT vous demande la plus grande vigilance quant au devenir de nos écoles. Ne bradez pas le trésor qu’elles constituent et n’en saignez pas les forces vives.
Enfin, la CGT réitère sa demande de mise en place de la « prime exceptionnelle du pouvoir d’achat », puisque, pour une fois, les EPA n’ont pas été oubliés dans la liste des bénéficiaires. Rappelons que les élus de la nation ont donné une bouffée d’oxygène au réseau consulaire en supprimant la ponction des 100 millions d’euros en 2020, et que la suppression de celle de 2021 semble en bonne voie.
Nous vous remercions de votre attention.