A l’occasion de réunions préparatoires pour la CPR du 3 octobre prochain (Commission Paritaire Régionale), la direction de la CCIR Paris Ile de France a présenté aux organisations syndicales un projet de « réorganisation des instances représentatives des agents de la CCIR ».
Comme on pouvait le craindre, quand la direction parle de réorganisation et de fusion ce n’est pas vers une amélioration que l’on se dirige.
Le Projet de fusion des ILC
Si certains arguments de la direction peuvent être jugés
légitimes (réorganisation de certaines directions, constat de carence, absence
de délégués), nous nous interrogeons sur le véritable objectif dans d’autres cas.
Exemple de la CCI-T de Seine et Marne :
La CCI de Seine et Marne c’est une école (Le CFA-Utec) comme les Gobelins, Ferrandi, Novancia. La CCI de Seine et Marne c’est une administration comme la CCI de l’Essonne, Friedland, La Bourse. Fusionner les deux ILC de la Seine et Marne serait équivalent à la fusion de l’ILC Friedland et des écoles de la CCI de Paris. Cela n’a pas de sens, si ce n’est d’affaiblir l’action de la CGT qui y est bien représentée et très active depuis son implantation en 2013. Les domaines sont différents, les problématiques aussi.
Nous avons donc besoin d’instances différentes pour les gérer.
La CCI de Seine et Marne c’est une école (Le CFA-Utec) comme les Gobelins, Ferrandi, Novancia. La CCI de Seine et Marne c’est une administration comme la CCI de l’Essonne, Friedland, La Bourse. Fusionner les deux ILC de la Seine et Marne serait équivalent à la fusion de l’ILC Friedland et des écoles de la CCI de Paris. Cela n’a pas de sens, si ce n’est d’affaiblir l’action de la CGT qui y est bien représentée et très active depuis son implantation en 2013. Les domaines sont différents, les problématiques aussi.
Nous avons donc besoin d’instances différentes pour les gérer.
Nous nous interrogeons encore sur l’attitude plus qu’ambiguë de certaines organisations syndicales favorables au projet. Comment peut-on accepter la baisse de nos moyens d’actions ?Mais le véritable objectif de la direction est de remédier à sa « propre carence ». A vouloir toujours diminuer les effectifs elle n’est plus en mesure d’assurer la tenue de réunions par manque de temps et de moyens humains.
Pour la CGT
Comment les organisations syndicales pourront-elles continuer à bien vous représenter avec moins de délégués syndicaux ? Comment, avec moins d’heures de délégation, pourrons-nous aller à votre rencontre si nous avons plusieurs sites à couvrir?
En dépit des bonnes intentions affichées et de la mise en place d’outils, comme le baromètre pour mesurer « la qualité de vie au travail » ou la GPEG (Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences) on est en droit de s’interroger sur les moyens que la direction veut vous donner pour vous exprimer à travers vos délégués syndicaux.
Ce projet met à mal la qualité du dialogue social que la direction se targue d’instaurer maintenant avec les organisations syndicales.
Alors que la direction nous propose un « Baromètre social », la CGT propose un « thermomètre social ». C’est en étant au plus près des collaborateurs que l’on peut apprécier au mieux leurs préoccupations et leur bien-être au travail. La diminution de la représentativité des organisations syndicales, cela revient à casser le thermomètre pour ne pas voir que l’on a de la fièvre.
La CGT est contre ce projet.
Nous encourageons l’ensemble des organisations syndicales à ne pas l’adopter à la Commission Paritaire Régionale (CPR) du 3 octobre 2016.
Un article du syndicat CGT CCI Paris IDF Chambre de Commerce et d'Industrie Paris IDF