Depuis plus d’un an, la CGT dénonce une situation anormale à la
direction du pilotage des systèmes d’information (DPSI), notamment dans
les fonctions support et la relation client.
Après analyse, la direction de la CCIR reconnait un « problème de communication et de formation » et indique qu’un plan d’action a été mis en place (petit déjeuner, vis ma vie, formation des managers). Ces mesures ne sont pas à la hauteur du malaise général dans tous les services de cette direction complètement à l’agonie et en très grande souffrance.
Après analyse, la direction de la CCIR reconnait un « problème de communication et de formation » et indique qu’un plan d’action a été mis en place (petit déjeuner, vis ma vie, formation des managers). Ces mesures ne sont pas à la hauteur du malaise général dans tous les services de cette direction complètement à l’agonie et en très grande souffrance.
Après la réduction drastique des effectifs dédiés au support de
proximité, la direction a décidé d’aller encore plus loin dans
l’externalisation de cette activité et de l’assistance téléphonique
(Helpdesck « 3900 »). Pour quelle qualité de service rendu au client ?
Que vont devenir les salariés CCI encore en poste dans ce service ?
Des
signalements pour risques psycho-sociaux, des arrêts maladies en
augmentation ces dernières semaines, mais aussi des salariés qui
quittent l’établissement, sont bien le signe d’un profond malaise.
Est-ce vraiment avec un petit déjeuner que cela peut se régler ?
S’il
y a bien un problème de communication, c’est un problème de manque de
communication formelle. Rien n’est écrit, tout est oral, on ne laisse
pas de traces et on fait supporter la responsabilité de la communication
uniquement au management intermédiaire. Les informations, les
contraintes, les directives et leurs explications doivent impérativement
redescendre vers les opérationnels de manière régulière et continue si
l’on veut susciter une adhésion aux différents projets et éviter les
dysfonctionnements répétés.
Des tableaux de bord et plans de charge,
destinés, semble-il, au pilotage des activités (charge de travail,
délais, budgets), alourdissent le travail au quotidien des agents sans
qu’on leur ait expliqué ni leur utilité ni l’exploitation qui en sera
faite, ce qui leur fait redouter encore des baisses d’effectifs. Une
source supplémentaire d’angoisse et d’inquiétude !
Les missions sont
redéfinies au jour le jour sans tenir compte de la description du poste
de travail et du périmètre de chacun. Les salariés découvrent du jour au
lendemain, au cours d’une réunion, sur un Powerpoint qu’ils sont nommés
Chef de projet ou affectés à de nouvelles missions. Le Powerpoint,
nouveau moyen de communication de la DPSI ?
Ces nouvelles missions sont attribuées sans tenir compte de la charge de
travail actuelle et quotidienne. La surcharge de travail est chronique.
Elle provoque du stress et une forme de violence entre les salariés.
Les agents se sentent méprisés et ont le sentiment qu’on leur fait faire n’importe quoi, surtout quand ils sont en position de vulnérabilité. On leur a demandé de « vendre du vent » au client final pour maintenant expliquer qu’ils doivent se passer de certaines fonctionnalités. Est-ce la nouvelle philosophie de la DPSI, « Dis-moi de quoi tu as besoin, je te dirai comment t’en passer » ?
La DPSI néglige ses « clients », les utilisateurs finaux. Vu les délais trop contraints des projets, il faut faire l’impasse sur certaines étapes importantes (analyse de l’existant et des besoins utilisateur, test des solutions installées avec les utilisateurs finaux). La mise en place des filières doit être opérationnelle pour fin 2019. Est-ce réaliste et réalisable ? Où est la qualité de service que la DPSI doit à ses clients ? On demande aux salariés de travailler en mode « Projet » mais ils sont obligés de travailler « à l’arrache ». On leur demande de travailler avec des méthodes « agiles » dans une organisation « rigide ». Au-delà de la DPSI, n’est-ce pas le mode de management institutionnel de la CCI Paris Ile de France ?
Suite à nos alertes répétées, la Direction a sollicité la CGT pour venir échanger avec elle. Les dysfonctionnements nombreux, les tensions et les difficultés ont été largement évoqués. La Direction met en avant des problèmes de communication, de management et de process. Elle s’engage sur tous ces plans à mettre en oeuvre rapidement des solutions et organisera le 17 octobre prochain une réunion plénière afin d’entendre les agents et de répondre à toutes leurs interrogations. La CGT sera particulièrement vigilante quant à la suite donnée à cette situation, quant aux engagements pris par la Direction et ne manquera pas de vous informer.
Nous ne nous satisferons jamais de promesses et de beaux discours. Nous attendons maintenant et très rapidement des actes forts pour que cette direction sorte enfin de cette spirale infernale, faute de quoi nous engagerons toutes les actions nécessaires auprès des instances compétences en la matière.
Quelque soit la direction pour laquelle
vous travaillez, si vous êtes stressé au travail, si vous êtes harcelé
moralement ou physiquement ou si vous subissez de la violence au
travail, ce n’est pas normal. Contactez un délégué CGT.
Un article du syndicat CGT CCI Paris IDF Chambre de Commerce et d'Industrie Paris IDF
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