28 février 2017

Les notes de la CGT - Réunion d’information des personnels de NOVANCIA le jeudi 23 février

Les notes de la CGT 

Réunion d’information des personnels 

de NOVANCIA le jeudi 23 février



Jeudi 23 février, Messieurs Neyraut, Portelli et Trilles ont organisé une réunion d’information à destination des personnels de NOVANCIA. 65 agents environ y ont participé. 

M. Neyraut souligne le principe du suivi individuel, puisque chaque situation est unique. Il précise que certaines activités vont être ramenées dans le giron de Sup de Vente, entraînant un changement de rattachement hiérarchique pour les agents concernés.

Un parcours de reclassement est réservé aux autres agents.  Ils seront suivis par 2 personnes du pôle de gestion des carrières : Mme Nathalie Mouton et Mme Sandrine Jouanique-Lecourt qui  assureront également une permanence sur site le jeudi. Sont prioritaires les personnes qui n’auront plus de travail à la rentrée 2017.

Bien que les formations des jeunes doivent être assurées jusqu’à la fermeture, la priorité est donnée aux opportunités pour les agents. Il en va de même, le cas échéant, si l’agent doit suivre des formations longues pour reconversion. Des prises progressives d’activité sont aussi possibles. Si un poste se libère et qu’il ne peut pas être immédiatement occupé par un agent de NOVANCIA, un CDD pourrait assurer la période de transition, par exemple. Les conseillers carrière feront des propositions de poste. Il est précisé que le plan de formation reste ouvert pour les agents de NOVANCIA et qu’en cas de nécessité de formation pour un reclassement, des fonds supplémentaires seront débloqués. 

Les enseignants qui ont des plans de charge incomplets devront les compléter dans une autre école, en conservant le titre III de NOVANCIA (coefficient 3,5), quel que soit le volume de cours dispensé ailleurs, et ce tant qu’ils ne sont pas reclassés. 51 enseignants sont potentiellement concernés. M. Neyraut préconise que les compléments d’enseignement soient faits dans les établissements cibles afin que les agents puissent commencer leur intégration future.

Ensuite, lors du reclassement, deux cas de figure : 
  • Les enseignants ayant 58 ans ou plus conserveront leur règlement particulier quelque soit leur nouvel établissement de rattachement et ce jusqu’à leur retraite.
  • Les autres passeront au nouveau titre III.
Les négociations du Titre III sont en stand by mais reprendront pour une conclusion fin  2017 et une mise en place à la rentrée 2018.  

  • Lorsqu’un agent de NOVANCIA est reclassé, son poste est transféré au nouvel établissement. Il n’y aura donc aucune suppression de poste et l’article 35-1 ne pourra donc pas être appliqué

En revanche,  si aucun reclassement n’est accepté par l’agent, il sera « muté dans l’intérêt du service » et s’il refuse cette mutation, il sera licencié à bas coût !
La direction ne fait qu’appliquer ce que la CFDT et l’UNSA lui ont offert sur un plateau,  en CPN de septembre 2014,  pour licencier les agents au rabais ! 
La CGT précise que, lors du dernier reclassement suite aux suppressions de poste, certains agents ont dû refuser des propositions parce que la distance géographique était trop importante ou parce que, contrairement à ce qui était annoncé ou présenté à l’agent, le poste ne correspondait pas réellement au profil ou aux compétences de la personne.

M. Neyraut s’engage à tenir compte des contraintes géographiques.
A la demande du personnel un tableau de bord des reclassements sera établi et une réunion « point d’étape » aura lieu tous les 3 mois. 

A la question de savoir ce qui est proposé aux agents qui voudraient partir, M. Neyraut répond : la CCART. 

La CGT fait remarquer que celles-ci sont rarement accordées, pour ne pas dire jamais. 

M. Neyraut répond que celles de NOVANCIA seront regardées avec bienveillance. 

M. Portelli indique que de nombreux établissements connaissent des développements, que des besoins en postes existeront et qu’ils seront proposés en interne, prioritairement aux agents de NOVANCIA (mais pas exclusivement comme lors du reclassement pour suppression de poste).
A la question de savoir quels sont les métiers d’avenir à la chambre afin de mieux se réorienter, M. Portelli répond qu’il y a 4 grands secteurs : 
  • le digital
  • le commercial
  • la gestion de la performance (contrôle de gestion par exemple, mais aussi performance en matière environnementale ou en matière de responsabilité sociale, normes ISO 14001)
  • gestion de projets ou pilotage de projets transversaux. Capacité à développer de nouveaux projets. 

Les enseignants s’étonnent du fait que toutes ces formations (hormis le digital) étaient enseignées avec brio à NEGOCIA et que l’école a pourtant été démantelée. Certaines relèvent maintenant de la spécificité de NOVANCIA et pourtant c’est son tour aujourd’hui. Le personnel a l’impression d’un retour en arrière. 

La stratégie opaque de la CCIR surprend pour le moins. C’est le résultat d’une stratégie irréfléchie et imposée uniquement pour répondre à une exigence budgétaire du moment. 

M. Portelli précise qu’il existe un plan de développement de l’enseignement et que la CCIR va signer un engagement de +3000 apprentis sur 5 ans, supposant recrutement, placement et accompagnement. 
  • Sup de Vente verra son développement amplifié entre les métiers du commerce et de la vente et devra avoir une visibilité forte sur l’IDF. (Saint Germain en Laye mais aussi Porte de Champerret avec de la FI et de la FC dès septembre)
  • FERRANDI ouvre un pôle Hospitality Management en septembre comprenant un Bachelor et un Master.
  • Un pôle Mode et Luxe est à l’étude autour de la Fabrique.
  • ITESCIA est en plein développement avec de nouveaux bâtiments.
  • Un nouveau projet de développement est en cours pour l'IFA Chauvin
  • Une réflexion forte est menée sur l’entrepreneuriat. 


Les moments forts d’échanges avec la salle :
A la question de savoir quelle est l’échéance de la Formation Continue, M. Portelli répond que les formations diplômantes seront transférées à Sup de Vente et que ne restent que les Grands comptes et les PME dont le dispatching se fera progressivement. 

M. Neyraut précise qu’il y aura une 2e vague de recrutement d’enseignants chercheurs par l’ESCP avant l’été, aux mêmes conditions que la première vague.  Un enseignant intervient pour dire qu’une rumeur indique que l’ESCP n’aurait pas le droit d’exploiter le Bachelor. M. Portelli dit qu’il ne faut pas croire les rumeurs, ce à quoi l’assemblée rétorque que pour NOVANCIA, elles se sont toujours avérées vraies ! Toutefois, M. Portelli précise qu’ils n’ont pas encore l’arrêté officiel  mais que c’est en bonne voie. 

Les enseignants chercheurs indiquent avoir reçu une lettre de l’ESCP leur annonçant pour janvier leur contrat alors qu’ils n’ont toujours rien. Ils participent à des petits déjeuners d’intégration où les plans de charges que les enseignants devraient constituer eux-mêmes sont notamment évoqués. M. Portelli indique qu’il serait absurde pour l’ESCP d’avoir recruté des enseignants auxquels ils n’auraient rien à faire faire. Ils ont au contraire été recrutés pour leurs compétences et M. Portelli ne doute pas que les plans de charge soient complets. 

A la question de savoir quelles disciplines et quels volumes horaires sont disponibles dans les établissements en développement susceptibles d’accueillir des agents de NOVANCIA, Laurent Trilles répond qu’il rencontre en ce moment chaque directeur pour faite le point et qu’il pourra bientôt faire des propositions individuelles..  

M. Neyraut invite les participants à se retrouver dans 3 mois.
 
La CGT demande que la direction puisse accorder leur départ à la retraite aux agents qui entrent dans le cadre des mesures transitoires et auxquels il manquerait des trimestres.

La CGT sera vigilante quant à l’avenir du personnel de NOVANCIA et des autres écoles, et, fidèle à ses engagements, continuera à vous informer et à défendre vos droits.

Du 9 au 14 mars, votez CGT !!





Un article du syndicat CGT CCI Paris IDF Chambre de Commerce et d'Industrie Paris IDF

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Les notes de la CGT - CPR Formation Continue du 21 février 2017

Les notes de la CGT

CPR Formation Continue du 21 février 2017


Rappel : L‘an dernier la DGARH a décidé de mutualiser 1/3 du budget du plan de formation et de laisser 2/3 de ce budget à administrer aux établissements. Or cette année c’est l’inverse qui a été fait : 2/3 du budget sont mutualisés et les établissements n’ont plus qu’1/3 à gérer.

La CGT désapprouve cette répartition qui conduit les établissements à faire des choix draconiens, au vu de leur budget réduit, ce qui finit par gommer les spécificités et les besoins de chaque établissement.

D’autre part, lors des ILC de formations, vos représentants du personnel ont été désagréablement surpris de découvrir, dans les documents concernant les plans de formation de chaque établissement, des listes non nominatives et inexploitables en l’état. La Direction se réfugie derrière la CNIL pour justifier l’opacité des documents.

Pour la CGT, une fois de plus, on empêche les délégués syndicaux de faire leur travail : comment jouer le rôle de garde-fou ? Comment identifier les agents dont les formations sont systématiquement acceptées et ceux auxquels elles sont systématiquement refusées ? Comment identifier qui n’a pas suivi de formation depuis des années et pourquoi ? A quoi nous sert une dimension « macro » pour le travail sur le terrain ?  A quoi sert une Instance LOCALE de concertation ?

    


A l’avenir, une diminution drastique du  nombre de délégués est déjà programmée. S’agit-il à présent de les faire taire ? Où est la transparence ? Où est le dialogue social ?



Certaines  ILC (ESIEE, FERRANDI, Sup de V, GESCIA, ….) ont d’ailleurs émis des avis réservés, ce qui devrait représenter un signal fort pour la DRH. M. Neyraut s’engage à discuter de cette situation au sein d’un groupe de travail, dans la limite des possibilités laissées par la CNIL.

Cas de NOVANCIA :
Une AG aura lieu jeudi 23/02 en présence de Messieurs Neyraut et Portelli. Un budget supplémentaire (hors plan) dédié à  la formation sera octroyé pour les personnels de NOVANCIA dans le cadre des processus individualisés de reclassement.

Les axes prioritaires de formation et pourcentages de stagiaires concernés :

Axe 1 - Accompagner le développement des compétences des collaborateurs dans le domaine du numérique (14% des stagiaires)
Axe 2 - Accompagner le développement des compétences des collaborateurs dans le domaine de la gestion de projets (1%)
Axe 3 - Accompagner le développement des compétences des collaborateurs dans le domaine du développement commercial et marketing (5%)
Axe 4 - Accompagner le développement des compétences des collaborateurs au service de la performance DGA chargée des Ressources Humaines (50%)
Axe 5 - Accompagner le développement des compétences des collaborateurs dans le domaine du management (7%)
Axe 6 - Accroître la prévention des risques afin de conforter notre niveau de sécurité des personnes, des biens et des process (15%)
Axe 7 – Accompagner le développement des compétences des collaborateurs dans le domaine des nouvelles pédagogies (6%)

Quelques chiffres :

Le budget prévisionnel des établissements pour 2017 s’élève à 688 230€.
Le budget prévisionnel central de la DGA RH s’élève à 2 067 510€
Bien que les effectifs aient baissé de 12%, les heures de formation n’ont baissé que de 9,8%.
3065 demandes sur 4336 ont été acceptées (soit 70%) pour 1726 collaborateurs sur 4130 (soit 42%).
189 collaborateurs (5%) ont signalé sur le site qu’ils ne souhaitaient pas de formation.

Environ 1 collaborateur sur 2 ne s’est pas exprimé sur RHacles (le système de gestion de la formation continue), que ce soit pour demander une formation ou signaler qu’il n’en souhaitait pas.

20% des collaborateurs (833) n’ont pas suivi de formation depuis 3 ans.

La CGT déplore que la moitié des effectifs ne soit pas concernée par la formation. Elle souligne que très souvent, des agents ne demandent plus de formations car ils sont sûrs, au vu des années passées, de ne pas les obtenir !

Parcours diplômant, certifiant ou qualifiant :

60 demandes - 49 acceptées
34 VAE toutes acceptées (16 sur 2016-2017 et 18 sur 2017-2018)

Profil des stagiaires :

64% de femmes (1104) et 36% d’hommes (622)
60% d’ingénieurs et cadres, 35% d’agents de maîtrise et techniciens, 4% d’employés et 1% hors grille.
636 des collaborateurs formés ont 50 ans et plus (soit 37% de l’effectif senior de la CCIR paris IDF)

La CGT ne peut que regretter que les employés ne soient pas plus présents dans les effectifs formés.

La question de la formation des vacataires, déjà évoquée par la CGT lors de la CPR du 23 juin 2016, est particulièrement d’actualité au vu du recours de plus en plus fréquent à ce type de personnel. La Direction préconise un tutorat intra établissement pour accompagner ces collègues, notamment sur les procédures et protocoles de l’établissement.

La CGT demande une vraie transparence quant aux formations et enjoint la direction à considérer les retours des ILC comme des signaux d’alarme très clairs d’un dialogue social altéré et en danger !



Fidèle à ses engagements, la CGT continuera à vous informer et à défendre vos droits.

Du 9 au 14 mars, votez CGT !!


Un article du syndicat CGT CCI Paris IDF Chambre de Commerce et d'Industrie Paris IDF

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20 février 2017

CONTRE LE DETRICOTAGE DE NOTRE STATUT : PRENEZ PART A L'ACTION AVEC LA CGT


CONTRE LE  DETRICOTAGE  DE NOTRE STATUT :

PRENEZ PART A L'ACTION AVEC  LA CGT





Pour le maintien de nos spécificités locales

  Lors de la régionalisation en 2013, la CGT a rassemblé 16% des voix sur l'ensemble du réseau et pourtant, elle n'a pas pu assister à une seule CPN (Commission Paritaire Nationale) durant ces 4 années.

  Les syndicats majoritaires en CPN (CFDT et UNSA) n'ont cessé de signer des accords qui ont détérioré nos conditions de travail et qui ont favorisé la destruction de nos emplois.
  Avec la réduction de la dotation de l'Etat  les présidents  n'ont choisi qu'un seul curseur d'ajustement : la masse salariale. En 4 ans, le nombre de salarié-e-s est passé de 25 000 à 17 181, soit une baisse de plus de 31%.

  En mars 2017, des élections de vos représentants auront lieu. Afin de défendre les droits des agents consulaires et le maintien de nos emplois, rejoignez la CGT CCI Paris Ile de France.


 Si la CGT est la plus grande centrale syndicale de France, c'est que, dans les entreprises et au cœur des débats de société, par son combat pour sauvegarder le code du travail, elle a fait la preuve sans
 relâche qu'elle est une force aux côtés des salarié-e-s.
Au sein des CPR, pour préserver les spécificités locales, nous continuons à vous défendre comme nous l'avons toujours fait.






Pour la défense de nos emplois et de nos missions

  L'objectif affirmé de réaliser des économies conduit à mutualiser les services au sein des CCIR avec pour perspectives : suppressions de postes, mobilités géographiques et mobilités professionnelles forcées, externalisations, désengagement de la formation initiale, abandon des missions non rentables et pourtant importantes pour le développement des TPE et PME,...

Plusieurs emplois sont aujourd'hui toujours directement menacés.
 Nous refusons une réforme conduite sans et contre le personnel, sans transparence et sans dialogue avec les salarié-e-s,  par des présidents qui représentent tout juste 10%  de leurs pairs au niveau national et 4% au niveaude la CCIPIDF.



Nous considérons, et plus encore en cette période de crise, que les emplois au sein des CCI doivent être préservés et réorientés dans le sens du développement territorial et économique, et de la formation
professionnelle. Nos missions de proximité doivent rester essentielles !






Pour une véritable politique salariale et de gestion de carrière


Alors que notre pouvoir d'achat s'est effondré, la CFDT et l'UNSA n'ont pas su imposer lors des négociations, au cours des quatre années du mandat, une politique salariale favorable aux agents. Ainsi l'augmentation de la valeur du point d'indice national stagne depuis 2010 et le taux directeur 2017 n'est  pas voté !
La CGT défend le droit à un véritable déroulement de carrière.
Parce que 63 % des plus bas salaires sont perçus par des femmes et 70 % des plus hauts salaires par des hommes, nous demandons un rééquilibrage des carrières et des salaires hommes-femmes.



Pour la mise en œuvre d'une politique de prévention de la souffrance au travail

 Individualisation du travail, course à la performance et au chiffre d'affaires, primes de résultat, pression de la hiérarchie, surcharge du travail due à la suppression de postes : depuis de nombreuses années, la dégradation des conditions d'emploi dans les CCI entraine démotivation et souffrance au travail.
 Les différents plans de suppression de postes qui se sont succédé ont engendré l'incertitude sur l'avenir ; la régionalisation n'a fait qu'accroitre un sentiment général de perte de contrôle.
Alors que l'accord sur les risques psychosociaux a été adopté en CPN, les CCI continuent de nier la souffrance  et le mal être des salarié-e-s.



 

 La CGT agit pour l'ensemble des salarié-e-s  et demande au réseau d'imposer une vraie politique pour mettre un terme aux souffrances de ses agents.







Pour la rénovation de la démocratie syndicale au niveau national

 Lors des élections des représentants du personnel de mars 2013, vous aviez fait de la CGT, le 3ème syndicat représentatif dans le réseau consulaire. Pourtant, depuis 6 ans, votre choix a été bafoué et seuls 3 syndicats (CFDT, UNSA et CGC) siègent en CPN.

 L'expérience de ces dernières années montre que la CFDT et l'UNSA, majoritaires en CPN, n'ont pas su nous défendre et ont cautionné le dé-tricotage de notre statut. 

Seul un syndicat revendicatif peut mettre un point d'arrêt à la dégradation de nos conditions de travail.
 

 La CGT est déjà présente dans nombre de CCI et nos délégué-e-s syndica-les-ux et représentant-e-s du personnel peuvent vous apporter leur soutien en vous intégrant dans leur réseau : échanges d'informations, formations, conseils juridiques... 







 Vous considérez que, ces dernières années, les conditions d’emploi dans les CCI se sont dégradées : 


La CGT est avec vous pour négocier et obtenir des résultats, mais aussi quand le compte n’y est pas, refuser de signer les accords proposés par les présidents.



Nous défendons depuis toujours les agents consulaires, titulaire, CDI  ou CDD, employé-e-s, agents de maitrise, cadres ou enseignant-e-s, avec la volonté que s’expriment les identités professionnelles des un-e-s et des autres. 


De cette diversité naît notre richesse grâce à laquelle nous portons les revendications qui reflètent vos besoins.





Du 9 au 14 Mars,  donnons de la force à notre action en votant pour les listes CGT.


La CGT CCI Paris Ile de France : Un syndicat de proximité et une force à vos côtés

 

7 février 2017

Les notes de la CGT : Commission Paritaire Régionale (CPR) du 30 janvier 2017

 

Les notes de la CGT :

Commission Paritaire Régionale (CPR) du 30 janvier 2017




Cette CPR enregistre la fin du mandat des représentants de personnel et le début du mandat du collège employeur. La prochaine CPR se réunira après les élections des représentants du personnel dont le premier tour aura lieu du 9 au 14 mars 2017.
  

1. Modification du Règlement Intérieur





Pour être conforme aux statuts, à cause des différentes rétrogradations de celui-ci qui ont été signées et approuvées par la CFDT et l’UNSA lors de la CPN du 22 septembre 2014, notre RI perd ses spécificités.





Compte épargne temps
     Dans son compte rendu de la CPR, l’UNSA joue les victimes et pleurniche sur l’avenir de notre RI, alors qu’elle a signé lors de la CPN du 22 septembre 2014 le texte qui a modifié en profondeur le régime juridique du CET.

Un accord au rabais !
  • Plafonnement à 150 jours
  • Plus de versement de 13ème  mois lorsque l’agent utilise son CET.
  • Plus d’acquisition de congés payés lorsque l’agent utilise son CET.

  Le CET est utilisé pour indemniser un congé qui n’est pas rémunéré, cette période n’ouvre pas droit au versement d’un 13ème mois. Seuls les congés payés épargnés peuvent, en cas d’utilisation du CET, générer des congés payés. Exceptionnellement, un agent souhaitant utiliser son CET pour indemniser un Congé Individuel de Formation, acquerra des congés payés pendant cette période, quel qu’ait été le mode d’alimentation du CET.
   A titre dérogatoire, les agents ayant alimenté leur CET avant le 1er octobre 2014 bénéficieront de CP en cas d’utilisation des jours épargnés, et ce quel qu’ait été le mode d’alimentation du CET avant le 1er octobre 2014.
  Désormais, le CET est plafonné à 150 jours. Sauf pour les agents âgés de 55 ans et plus qui font la demande par écrit et qui s’engagent à utiliser leur CET pour un congé précédent immédiatement leur départ volontaire à la retraite.


La CGT dénonce le dé-tricotage de notre statut et le nivellement  par le bas de nos conditions d’emplois, et ne cautionnera absolument pas cet état de fait !


En revanche, la CGT propose de déplafonner temporairement le CET afin de permettre aux agents d’alimenter directement le PEE/PERCO selon les modalités suivantes :
 
  • En fin de chaque année, les collaborateurs dont le CET est au plafond (au-delà de 150 jours) pourront demander à épargner un reliquat de congés. Ils s’engageront en même temps à transférer ces jours sur leur PEE/PERCO (un formulaire spécial sera mis en ligne). 
  • En Avril de l’année suivante,  ils transféreront ces jours épargnés sur leur PEE/PERCO (sans atteinte aux jours épargnés avant 2014 qui génèrent des congés payés).

La Direction estime que la note de procédure de la DHR est suffisante et ne nécessite pas une inscription au RI. 


La CGT ne peut cautionner la dégradation de notre RI et vote « défavorable ». Tous les autres syndicats votent « favorable ». 


Allocation Fin de carrière. 

  Le mode de calcul reste le même.

CPR Formation

  La CPN du 7 décembre 2015 a modifié les règles de composition de la commission formation : le nombre de membres doit être fixé par la CPR ; les membres représentants le personnel dans cette commission doivent être élus à la CPR et désignés par elle.
C’est pour donner la possibilité aux autres DS de siéger dans cette instance que la CGT a voté « défavorable ».

Utilisation des documents communiqués aux membres de la CPR et aux organisations syndicales représentatives

  Afin de préserver la confidentialité des documents transmis aux partenaires sociaux, la direction fait acter le fait « qu’il ne faut plus donner d’information faisant apparaître des données à caractère personnel d’agents ou des informations permettant de les identifier » ;


La CGT  n’est pas étonnée de cette tentative de musellement et continuera à vous informer. LA CGT vote défavorable. Tous les autres syndicats votent « favorable ».


Dispositions particulières relatives au personnel enseignant des écoles de la CCIT Seine-et-Marne

  Un accord prévoit des dispositions relatives aux conditions de travail des enseignants et fusionne les deux ILC de Seine et Marne en une seule


La CGT s’étonne d’une telle proposition alors que nous sommes en pleine négociation d’harmonisation du titre III. Pourquoi ne pas attendre que ces négociations aboutissent au lieu de mettre les personnels dans cette situation précaire ? 

La CGT continue à se battre pour préserver les spécificités de nos conditions d’emploi, et ne peut que regretter les modifications faites en Commission Paritaire Nationale érodant au fil du temps le STATUT.



2. Modification de l’organisation des ILC



La CGT dénonce les récentes interprétations de CCI France des informations données par la Tutelle quant à la désignation des délégués syndicaux.


 Selon cette interprétation, seules les personnes inscrites sur les listes électorales et ayant obtenu au moins 10% des voix sur leur nom pourront être délégués syndicaux. Cela représente au maximum 20 délégués par syndicat (10 titulaires et 10 suppléants). Comment dans cette configuration exercer correctement nos missions ? Comment siéger dans les multiples ILC avec des sites éclatés ? 

Même si la Direction prétend « comprendre nos inquiétudes », elle rappelle que les représentants en ILC n’ont pas à être des délégués syndicaux. 


La CGT dénonce une volonté manifeste de casser le dialogue social. La CGT s’interroge sur la logique des positions des autres organisations syndicales qui votent tantôt pour et tantôt contre.
 

Modifications liées à la réorganisation des directions de la CCIR :


Instances locales de concertation devant être mises en cohérence avec les évolutions structurelles :




Instances locales de concertation dont le périmètre serait élargi :



Maintien dans leur périmètre actuel pour :





Les syndicats votent « défavorable » sauf la CFDT.



Modification des ILC de la CCIT 77


La CGT demande instamment que soient maintenues 2 ILC : Centraux + UTEC étant donné les problématiques différentes et la largeur du périmètre (7 sites différents). Seules l’UNSA et la CFDT votent « favorable »



 3. Modifications du dispositif d’accompagnement du basculement du RSAV au régime général


  Lors du basculement du régime spécial de retraite, un accord a été signé entre les OS représentatives et l’ex CCIP qui définit les mesures transitoires, l’ex CCIP a pris l’engagement  d’appliquer ces mesures  jusqu’en juin 2019. Or, aujourd’hui et au nom de « la solidarité inter générationnelle » la direction a tout mis en œuvre pour faillir à ses engagements et a ouvert ce dossier à la négociation !  C’est inacceptable !

Lors des négociations la CGT a défendu par tous les moyens le rejet de cette manœuvre de la CCIR qui consiste à grignoter les acquis des collaborateurs afin de camoufler ses dépenses (lire ICI la lettre ouverte au DG) 

  CAPITAL : Pour diminuer les coûts de traitement et de versement des pensions, il est proposé d’instituer dans le dispositif d’accompagnement à l’intégration du RSAV au régime général une option de versement d’un capital unique des pensions de faible montant. Les bénéficiaires d’une pension de retraite ou d‘une pension de réversion au plus égal à 480 € annuellement peuvent opter pour le versement de celle-ci en un capital unique calculé sur la base d’une table d’espérance de vie.

  A la date du 1er janvier 2017 ils se verront proposer le bénéfice de l’option de paiement en capital par le service retraite de la CCI PIDF. Ils devront préciser leur choix avant le 30 septembre 2017 pour un versement au 31 janvier 2018.

  Pour la CGT, les tables utilisées sont complètement obsolètes et doivent être révisées. La CGT s’associe à la demande d’utiliser les tables de l’INSEE qui sont révisées régulièrement afin qu’elles soient cohérentes avec la réalité.
 
  La Direction, comme souvent, botte en touche au motif que cette disposition donne de nouveaux droits et n’en enlève aucun. 



AGIRC-ARRCO : Pour les retraités nés à partir de 1957, sera mis en place à compter du 1er janvier 2019, lors de la liquidation des droits à retraite complémentaire, un nouveau dispositif de retraite « à la carte ».

Tous les syndicats votent « défavorable ».
Malheureusement, un des délégués de la CFE CGC n’a pas donné son pouvoir à temps, ce qui a eu des conséquences sur le résultat du vote ! En dépit de l’intox lancée par certains syndicats, la CGT n’a rien à y voir.





4. Restauration : montant de l’indemnité repas en cas de fermeture des restaurants de la CCIR

Indemnité de 6,70 € à compter du 2 janvier 2017, lorsque votre RIE sera fermé.

Une fois de plus la CGT déplore la réduction du pouvoir d’achat des agents. La CGT demande à la direction de faire une distinction entre une fermeture définitive d’un RIE et une fermeture temporaire exceptionnelle (exemple 1 jour) cas où le montant de l’indemnité repas devrait être plus conséquente.


5. Niveau d’abondement au PEE et au PERCO

Proposition de maintenir les niveaux d’abondement au PEE et au PERCO pour une période de deux ans. Cette disposition sera rediscutée au terme de cette période.


6. Mutations géographiques et/ou fonctionnelles et changements de rattachement hiérarchique


DGA AG/ DPSI :
  • 2 mutations géographiques
  • 2 mutations fonctionnelles
  • 8 changements de rattachement hiérarchique
ITESCIA :
  • 1 mutation géographique (avec mesures d’accompagnement  / Accord du 22/09/2014)

ESCP EUROPE :
  • 15 mutations géographiques (dont 1 bénéficiant de la mesure d’accompagnement (prime de 5000€)
  • 1 mutation géographique et fonctionnelle
  • 2 changements de rattachement hiérarchique
DGA VIE :
  • 1 changement de rattachement hiérarchique

La CGT demande que le calcul de la prime des mesures d’accompagnement soit plus rigoureux. Nombre de cas ont dû être réexaminés. 

La Direction propose un groupe de travail sur les différentes situations.



7. Point sur le processus de reclassement suite aux suppressions de postes décidées par l’AG du 7/04/16

 

Accompagnement du Cabinet ANTHEA, chargé de retrouver un emploi (CDD de plus de 6 mois ou CDI) aux agents licenciés. 36 agents sont suivis par le Cabinet ANTHEA.

Leur situation actuelle :
CDI : 1
CDD de + de 6 mois : 1
Recherche d’emploi : 15
En création d’entreprise : 10
Formation : 8
Arrêt maladie 1
38 agents n’ont pas pris contact avec le Cabinet ANTHEA.

La CGT déplore le fait que ces suppressions d’emplois aient précarisé les agents, même si la moitié de ceux qui ont refusé l’accompagnement sont âgés de 57 ans et plus. Cela prouve également le manque de confiance dans cette procédure.


8. Mobilités intervenues depuis le 19 février 2016

  • 150 agents ont fait l’objet d’un reclassement suite au plan de suppression de postes décidé le 07 avril 2016.
  • 67 agents ont eu une augmentation de rémunération. L’augmentation moyenne est de 8,7% (minimum 6 %, maxi 30 %)
  • 5 agents ont bénéficié d’une prime à la mobilité.

La CGT demande que l’accroissement des tâches de ceux qui n’ont pas eu de mobilité soit reconnu par un coup de pouce sur le salaire, le DG ne s’y était-il pas engagé ?


Cas particulier des mobilités de NOVANCIA :

18 postes d’enseignants chercheurs ont été publiés. 10 ont été pourvus. En effet, 14 personnes ont été reçues et 10 retenues. D’autres ont postulé et pourront, en fonction de l’évolution de leurs recherches, à nouveau postuler. Une AG est prévue en février pour rencontrer l’ensemble du personnel.

La CGT avait demandé que des suivis individuels soient mis en place. La Direction s’y engage.

La CGT remarque que, même si la nécessité de faire vivre les formations existantes jusqu’au bout n’est pas la priorité numéro 1 dans le processus de reclassement du personnel, elle va conduire à des difficultés pour concilier reclassement et fonctionnement. La Direction reproche à la CGT de jouer les Cassandres !!!

Nous sommes hélas plus habitués aux mauvaises surprises qu’aux bonnes !! Pour répondre à la Direction,  la CGT continuera au contraire à jouer les Argos « Panoptès » dont les 100 yeux lui permettent de tout voir !

9. Evolutions de la DGA ERF


NOVANCIA

49 administratifs ont été transférés à l’ESCP et 10 enseignants chercheurs. 4 mobilités ont eu lieu, soit un total de 63 personnes sur 130.
M. Portelli continue à marteler qu’il reste deux ans pour trouver des solutions pour chacun. Une réflexion sera menée autour des envies de chacun mais aussi de la proximité géographique. Il y aura une adaptation des situations en fonction des personnes.
Comme l’avait demandé la CGT, chaque personne sera reçue individuellement dans la seconde quinzaine de février. A juste titre, les personnels s’inquiètent du maintien de leur statut actuel. La CGT sera particulièrement vigilante quant aux situations de ces agents.

ESIEE 

Les heures d’enseignement ont été réduites de 10% en décembre dernier. Le budget 2017 était déficitaire d’1 million d’€. Grâce aux efforts de tous, ce déficit a été ramené à 500K€. Les solutions envisagées ont été de cesser des partenariats qui coûtaient plus qu’ils ne rapportaient, de réévaluer les heures de suivi, de supprimer les dédoublements pour certains enseignements. La dotation de la Chambre est importante (9 millions d’€). Il faut travailler en collaboration avec Marne la Vallée.

Un projet de rapprochement avec IFSTTAR et le développement des relations avec l’Université de Marne la Vallée (pôle Ville du Futur)

La CGT craint un écrasement de l’ESIEE. 


IFA CHAUVIN

Le repreneur potentiel renonce. Le retrait du projet de baisse des ressources de 14 millions permet à la CCIR de maintenir l’école avec toutefois le soutien des collectivités territoriales. Celles-ci doivent s’engager à investir 12 millions d’€ dans l’école, ce qui est cohérent avec la volonté du conseil régional de développer l’apprentissage. Les premiers contacts sont positifs. La CCIR quant à elle assurera le budget de fonctionnement.
Un groupe de travail composé de formateurs est mis en place jusqu’en avril sous le pilotage de Michaël Etienne sur une offre de formation plus adaptée au bassin d’emploi. L’école sera bel et bien ouverte à la rentrée 2017.
La CCIR a-t-elle pris une telle décision pour être en adéquation avec sa compagne # école en danger ?
Que se passera-t-il si les 12 M€ ne sont pas trouvés d’ici la rentrée 2018? 
La CGT demande un engagement plus pérenne. Les collaborateurs qui sont depuis longtemps en souffrance et dans l’expectative, ont besoin d’être rassurés. Nous restons vigilants !!!! 

GAMBETTA

Les travaux seront réalisés selon le plan initial. M. Portelli indique qu’il y a de nombreux mètres carrés disponibles et qu’il faut les occuper.

La CGT demande de quel plan il s’agit ? Il est certain que sans les surfaces dédiées initialement  à l’énergie, il n’y aura pas de développement de cette filière (création d’autres diplômes et certificats spécifiques CCI…)  

La création de l’annexe de l’ESSYM à Gennevilliers est confirmée, ainsi que celle de Sup de V à Saint Germain en Laye.

10. Point sur le télétravail







275 collaborateurs ont débuté le télétravail dont 35 en coworking sur 12 sites CCIR. 400 managers ont suivi les sessions de présentation théoriques et 230 les ateliers pratiques. 300 collaborateurs ont suivi la formation.





Tous ensemble, enfin unis, donnons un coup d’arrêt
aux reculs statutaires !
Fidèle à ses engagements, la CGT continuera à vous informer et à défendre vos droits. 

Du 9 au 14 mars, votez CGT !!


Un article du syndicat CGT CCI Paris IDF Chambre de Commerce et d'Industrie Paris IDF

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Chantage ou télescopage des agendas ?

A l’attention  de M Guyot et de M Neyraut



Chantage ou télescopage des agendas ?


  A l’ordre du jour du groupe de travail: le RSAV et l’abondement PEE/PERCO.
Pour la CGT, la réponse est claire, vous demandez aux syndicats de choisir entre léser les futurs retraités ou léser les actifs.

  Depuis 2012, à chaque automne, après chaque douloureux plan de suppression de postes et de licenciements, nous nous retrouvons au moment de la discussion de la loi de finances.
Tous les automnes, vous demandez aux syndicats, tels de petits diables à ressort dont vous entrouvrez alors soudain la boîte, de « s’activer » pour vous aider à préserver, selon vos dires, nos emplois et nos missions.

  Mais nous le savons aussi, dès la loi votée, vous vous empresserez, comme à l’accoutumée, de refermer soigneusement cette boite « Jack in the box » pour tenter de ne plus jamais écouter et étouffer nos alertes afin que les injustices puissent être pérennisées.

  Ainsi, depuis 2012, vous n’avez pas voulu entendre les alertes de la CGT sur la  politique de terre brûlée que vous conduisez sur nos emplois. 
Cette politique nous a conduits année après année droit dans le mur.

Nous ne nous étendrons pas sur la participation catastrophique aux récentes élections consulaires qui oblitère encore plus la crédibilité de la CCIR.

Pour poser une question : qui et comment voulez-vous donc convaincre ?

Avec :

  • Un ratio directeurs / collaborateurs qui n’a jamais été si élevé,
  • Des membres du top management « placardisés » qui continuent à grassement émarger sans pour autant avoir des missions en regard avec leur parcours,
  • Des primes de 2 mois versées aux CT et CCART hors de toute base légale (la tutelle s’en est déjà émue) et qui, par ailleurs, ont donné lieu à des promesses sans suite sur leur prise en compte dans l’ARE.
  • Des primes d’objectifs qui n’ont jamais été si élevées pour les directeurs : 15 mois et demi de salaire par an pour les plus chanceux !

Que penseront l’IGAS, la Cour des Comptes, la Cour de discipline budgétaire, de la légalité et de l’utilisation hasardeuse de ces Millions d’euros ?

Comment tenter de leur justifier ce qui semble injustifiable ?


Mais enfin et surtout, que dire maintenant des flexueux rapports entre la CCIR et ses « partenaires – filiales - enfants illégitimes » : Unibail, Viparis, Comexposium, Sipac, Charterhouse  …, etc, …

Filiation qui devrait générer chaque année d’importants résultats.

Ainsi, la SIPAC, filiale à 100% de la CCIR, détient les 50% de la participation de la CCIR dans les sociétés exploitant la « mine d’or » des congrès et salons en région parisienne.

C’est une société plus que profitable :

  • Un résultat courant avant impôts de 21millions d’euros en 2015(40 millions d’euros en 2014) ! Le tout avant que d’opportunes charges exceptionnelles ne mettent la société comptablement en perte…

  • Ceci, sans pour autant, l’empêcher de distribuer un dividende d’environ dix millions d’euros à la CCIR. Dividende prélevé sur le poste « autres réserves », lesquelles, (bilan au 31/12/2015), atteignent  97 millions 549 mille 243 euros.

Avec une telle cagnotte, dans le douloureux contexte du plan social, comment expliquer que le dividende versé à la CCIR n’ait représenté que 10% du montant des réserves ? 
Des emplois et des missions ont-ils été sacrifiés pour afficher un budget à perte et accroître encore la future rentabilité d’une filiale?

Une augmentation des dividendes versés par la SIPAC à la CCIR et leur utilisation au profit du personnel de la Chambre permettrait, qui sait ?, le cas échéant, d’afficher un budget moins contraint voire excédentaire. 

Mais serait-ce le but poursuivi par la CCIR lors de la discussion de la loi de finance ?
La Chambre souhaite-t-elle minimiser ses ressources pour éviter de nouveaux prélèvements ?

Quel crédit serait accordé à la CCIR, par les destinataires de sa campagne de communication contre une restriction budgétaire de 14 millions d’euros s’ils connaissaient ces chiffres ?


La CGT doit-elle demander aux services de l’état et aux parlementaires de commanditer une mission d’étude et d’inspection permettant de déterminer si les bénéfices pharaoniques réalisés via ce montage quasi panaméen sont reversés à la CCIR à  hauteur de ce qu’ils pourraient ou devraient être ?


La CGT est prête à défendre par TOUS les moyens dont elle dispose les quelques acquis qui restent encore aux agents.

Nous vous demandons donc de renoncer à toute modification des mesures RSAV et Épargne Entreprise.



Un article du syndicat CGT CCI Paris IDF Chambre de Commerce et d'Industrie Paris IDF

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