Jeudi 4 juin s’est tenu un groupe de travail sur le thème du GIE. Les organisations syndicales devaient présenter leurs contre-propositions au projet au rabais de la Direction.
Tout avait pourtant bien commencé : Il faut maintenir un socle social commun dans la cohérence et l’équité de traitement de toutes et tous.
La suite était plaisante à entendre : On doit négocier sans crainte et sans renoncement.
Puis la tension est arrivée : Regardez, on vous a déjà beaucoup donné.
Pour un final en apothéose :
La suite était plaisante à entendre : On doit négocier sans crainte et sans renoncement.
Puis la tension est arrivée : Regardez, on vous a déjà beaucoup donné.
Pour un final en apothéose :
On va faire un effort mais c'est bien parce que c'est vous. On est prêts à vous lâcher 5 jours de congés pour enfant malade, en plus de tout ce que l’on vous a déjà donné.
En résumé : Circulez, y'a rien à voir, rien à négocier !!!
La Direction campe sur ses positions avec un seul mot d’ordre : réduire
au maximum les acquis des agents. Les indemnités de licenciement
honteuses qui sont proposées sont inacceptables. Il faudrait avancer à
marche forcée et entériner une véritable régression sociale ? Hors de
question pour la CGT !
La CGT a adressé les propositions qu’elle a formulées en séance. Face aux demandes légitimes de vos RP, la Direction, qui ne proposait aucun jour enfant malade, lâche une aumône de 5 jours quand le statut en prévoit 12 fractionnés ou 15 consécutifs. Quelle générosité !
Il faut en finir avec cette chronique d’un désastre annoncé. La CGT demande
- Au minimum le maintien des droits statutaires,
- Une compensation pour la perte éventuelle de la qualité d’agent public.
Faute de quoi la CGT, prenant ses responsabilités, se verrait contrainte d’appeler à une grève illimitée au moment opportun.
Ce dialogue de sourd doit cesser. La situation est explosive. La Direction doit entendre la détresse des agents, leur inquiétude et leur défiance. Elle doit parvenir à redonner confiance à ses agents qui en dépit de tout, sont restés mobilisés et particulièrement performants durant cette période de crise sanitaire. Est-ce là la reconnaissance de la Chambre ? Comment espérer construire la CCI de demain sur des bases fragilisées par un tel dédain ?
Les régressions sociales ne se négocient pas, elles se combattent.
Fidèle à ses engagements, la CGT agira au mieux, dans l’intérêt
des agents et ne manquera pas de vous informer.
des agents et ne manquera pas de vous informer.
Un article du syndicat CGT CCI Paris IDF Chambre de Commerce et d'Industrie Paris IDF
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