Après avoir jeté dans la tourmente des centaines de collaborateurs, la CCIP étale sans honte de nouvelles tromperies en revenant une fois de plus sur ses engagements.
Indemnités de licenciement : Un engagement bien précaire pour la CCIP
Aujourd’hui, la CCIP ne garantit pas le montant des indemnités de licenciements qu’elle versera effectivement !
Dans l’hypothèse où les indemnités prévues au statut national viendraient à être revues à la baisse par la Commission Paritaire Nationale, les indemnités versées seraient recalculées suivant la norme en vigueur à la date de suppression effective de l’emploi.
A notre demande de sécurisation du montant des indemnités, la CCIP répond par une pirouette en jugeant ce risque minime et se retranche derrière les instances nationales pour surtout ne pas garantir les montants. Après le traumatisme de la suppression d’emploi, comment construire un nouveau projet de vie dans ce contexte d’incertitude ?
Il est pourtant demandé avec une insistance troublante aux collaborateurs qui souhaitent quitter la CCIP d’ « écrire » qu’ils ne souhaitent pas être reclassés.
POUR LES EXCLUS DE CAP 2015 : LES ENGAGEMENTS ; POUR LA CCIP : LES DEMISSIONS !
Formations : Des moyens dérisoires accordés au compte goutte
Lors des CPL, le directeur général indiquait « le budget de formation à consacrer aux reclassements de cap 2015 n’est pas un problème »
En effet, pour la CCIP, ce n’est pas un problème … budgétaire avec à ce jour seulement 19 formations accordées (pour 307 collaborateurs à reclasser !) et un montant total dépensé de 35.000€ (soit moins de 1 900€ en moyenne pour chacun).
Non seulement obtenir une formation dans le cadre de Cap 2015 est un parcours du combattant, mais la CCIP mégotte plutôt que d’assumer ses responsabilités envers ses agents à reconvertir.
UNE FOIS DE PLUS DES PROMESSES NON TENUES !
Les parias du mois d’Aout : les indésirables déjà poussés vers la sortie
Comme nous le craignions pour les 20 emplois supprimés au 31 Aout 2011, ce n’était pas l’emploi qui était en trop, mais souvent le collaborateur qui était visé : Parmi ces 20 agents, seulement 2 ont été reclassés.
Contre toute décence, dans les documents de la DRH, 3 mois avant la fin de leur préavis, les collaborateurs toujours en recherche d’emploi sont déjà étiquetés « PAS DE RECLASSEMENT POSSIBLE ».
Une méthode bien expéditive pour pousser les parias vers la sortie alors qu’ils disposent encore des 3 mois de préavis restants pour trouver un nouvel emploi en interne !
Depuis le début du préavis, leur seul lien avec la CCIP…. un message pour leur annoncer qu’ils seraient contactés par un cabinet de reclassement extérieur !
CETTE BRUTALITE A REJETER LES COLLABORATEURS DEJA MIS A L’INDEX EST INADMISSIBLE !
Salaires : Absence de reconnaissance de l’implication et des préjudices subis
Notre règlement intérieur impose une augmentation de salaire de 10% de l’indice de qualification quand un collaborateur est amené à occuper un emploi de plus grande qualification.
Mais pour les déplacés de Cap 2015 la CCIP balaye cet article et met en place la quadruple peine : perte de l’emploi, mobilité géographique imposée, adaptabilité professionnelle forcée et tout ceci …. sans aucune augmentation de salaire. Le contexte budgétaire ne le permettrait pas « regrette » la CCIP.
POURTANT, DANS LE MEME TEMPS LES NOMINATIONS DE DIRECTEURS SE MULTIPLIENT !
Gestion des emplois : la CCIP refuse tout accord « gagnant – gagnant »
Alors que de nombreux collaborateurs sont toujours en recherche de reclassement interne, d’autres agents souhaitent quitter la CCIP dans des conditions leur permettant d’assurer un projet personnel extérieur.
Nous demandons que soit mis en place des « échanges » de postes par lesquels un collaborateur souhaitant partir serait réaffecté sur un emploi supprimé (puis licencié en bénéficiant des indemnités de licenciement et du chômage) laissant ainsi un poste vacant pour un collaborateur cherchant un reclassement. Une fois de plus la CCIP se cache derrière les instances nationales et nous promet d’hypothétiques aménagements du statut national rendant possible des départs volontaires.
UN TEL DISPOSITITIF N’ENTRAINERAIT POURTANT AUCUN SURCOUT POUR LA CCIP !
NOUS EXIGEONS :
- Un VRAI reclassement pour TOUS
- Une gestion des emplois qui place le collaborateur au centre du dispositif
- La sécurisation des indemnités de licenciement pour ceux qui souhaitent quitter la CCIP
- La mise en œuvre d’une véritable politique de formation, reconversion avec des moyens adaptés à l’ampleur de ce plan social
- La reconnaissance financière de l’implication et de l’adaptabilité des collaborateurs reclassés