Reforme du réseau consulaire,
la CCI Paris se ré_organise
La Déforme des collaborateurs du réseau est en marche. Déstabilisation, mutation, changement de métier, placardisation, difficulté d'exercer ses missions, copinage - traitement inéquitable de collaborateurs.
LES RISQUES PSYCHOSOCIAUX se révèlent.
Les syndicats CCIP d'un des sites - en action solidaire - provoquent une CHSCT EXTRAORDINAIRE le 20 DÉCEMBRE 2010
À la demande de l'Intersyndicale CFE-CGC/CGT/FO/UNSACCI d'un des sites de la CCI de Paris, une CHSCT Extraordinaire s'est tenue le 20 décembre 2010 pour alerter sur le développement de risques psychosociaux au sein du site qui sont consécutifs à la politique de management menée dans des Directions supports.L'Intersyndicale a interpellé ses interlocuteurs en énumérant par Direction, des actes avérés qui peuvent porter :
- sur la méthode employée dans la réorganisation de direction qui emprunte au " management par le chaos " "Next point !" cf Plan Next Orange / France Telecom
- sur des dérives et abus exercés dans l’application des règles de gestion des congés et du temps de travail et des conditions d’hygiène et de sécurité
- ou encore sur des tensions, craintes et souffrances déjà signalées au Service de Santé au Travail et qui perdurent.
Tels que :
- Absence de concertation et d’information : certains collaborateurs découvrent du jour au lendemain que leur poste n'existe plus ou qu'ils sont affectés sur un autre poste.
- Incohérence et flou des propositions de changement de fonction et/ou de poste
- Mise en situation instable, aléatoire et arbitraire des collaborateurs, du fait que rien n’est vraiment précisé par écrit.
- absence de définition de fonction, avant leur nouvelle affectation,
- absence de publication des postes correspondant à ces nouvelles affectations à ce jour…
- Obligation faite aux collaborateurs de « bouger », qui tourne à la « Foire aux postes » : chacun doit se manifester ( se vendre ) auprès des chefs de département pour trouver un nouvel emploi.
- Déclassement ou régression dans certains emplois proposés
- Déplacement des collaborateurs sans leur adhésion, ni formation prévue afin de leur permettre de s’adapter à leur nouvel emploi, et sans phases de transition permettant d’accompagner les changements.
- Le non respect de l’accord sur la réduction du temps de travail qui donne aux collaborateurs la possibilité de reporter les JTL et JRTT jusqu’au 31 mars de l’année suivante.
- Le non respect de l’application des horaires variables qui permettent la prise de journées de récupération
- Les délais abusifs de validation des demandes de congé des collaborateurs : ils peuvent être validés quelques jours avant la date des congés voire la veille !
- L’obligation de prendre 4 semaines de congé l'été, au plus fort de l’activité de la direction concernée, donc sans raison de service, alors que le règlement intérieur ne l'exige pas et prévoit la pose de 3 semaines minimum
- L’absence d’heures supplémentaires payées, et ce malgré les dépassements effectifs d'horaires pour raison de service et sans possibilité de récupération d'horaires variables
- L’inégalité de traitement des collaborateurs : certains collaborateurs privilégiés peuvent bénéficier du report des JTL et JRTT, de jours de récupération… les autres non …
- Le non respect des règles d’hygiène et de sécurité des certains bureaux sur le site (exiguïté des bureaux, entreposage dans les circulations..), malgré les remarques récurrentes de la CHSCT et la demande du Responsable du site.
Cette alerte complète une démarche similaire déjà engagée par la CGT auprès de la Direction Générale de La CCIP.
- L’intersyndicale alerte sur les conséquences de ces dérives et abus répétés et non justifiés qui occasionnent stress et souffrance au travail par l’absence de reconnaissance des compétences et de l'implication des collaborateurs, se répercutent sur la vie personnelle et familiale des collaborateurs, créent un sentiment d'injustice et d'exclusion en raison des inégalités de traitement entre collaborateurs.
- L'Intersyndicale s'interroge sur le fait qu'aucune solution n'ait été trouvée dans le respect de la dignité humaine et demande que le management prenne ses responsabilités.
- L’Intersyndicale demande l’application sans autre délai des règles RH en matière de congés et de temps de travail et une surveillance accrue de la part du service RH pour les faire respecter.
Face à ces risques psychosociaux avérés qui tendent à se généraliser, l'Intersyndicale a demandé à la CSHCT Extraordinaire :
- Le retour à une situation normale dans les directions et en priorité celles citées.
- La mise en place rapide d’un audit du management au sein des directions, afin de permettre le respect des règles visant à limiter les risques psychosociaux et l’application du volet correspondant du « document unique » prévu par la réglementation.
L’INTERSYNDICALE A EXERCÉ SON DEVOIR D’ALERTE
PARCE QUE LA SITUATION L’EXIGE.
ELLE CONSEILLE À TOUT COLLABORATEUR ( cadre, agent de maitrise, employé ) CONCERNÉ, DE NE PAS RESTER ISOLÉ, MAIS DE CONTACTER UN DÉLÉGUÉ SYNDICAL DE SON SITE ET DE PRENDRE CONTACT AVEC LE SERVICE DE SANTE AU TRAVAIL. (SST).
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ELLE CONSEILLE À TOUT COLLABORATEUR ( cadre, agent de maitrise, employé ) CONCERNÉ, DE NE PAS RESTER ISOLÉ, MAIS DE CONTACTER UN DÉLÉGUÉ SYNDICAL DE SON SITE ET DE PRENDRE CONTACT AVEC LE SERVICE DE SANTE AU TRAVAIL. (SST).
La CGT CCI Paris s'engage sur la réalité de votre vie professionnelle de tous les jours dans les services.
L'une de nos actions porte sur ce qui se cache sous les appellations malaise, mal être ou encore souffrance au travail, trop souvent - délicatement - "consulairement" - étouffé avec le vocable culpabilisant de "stress"
Cela se passe aussi dans les chambres de Commerce et d'Industrie.
Cela se passe aussi à la CCI de Paris.
De nombreux collaborateurs de tous horizons - centraux, délégation, Établissement d'Enseignement - nous rapportent les difficultés qu'ils rencontrent.... en cliquant par ici ou via l'onglet " souffrance au travail "du menu