8 janvier 2011

Election Consulaire - Synthèse de l’allocution de M. Pierre-Antoine GAILLY, nouveau président CCIP

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SEANCE SOLENNELLE D’INSTALLATION DE L’ASSEMBLEE GENERALE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE PARIS 
Jeudi 6 janvier 2011
Synthése de l’Allocution* de 

M. Pierre-Antoine GAILLY, président

*Seul le discours prononcé fait foi


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Hommage à Pierre Simon, président sortant :
Merci, Pierre, à titre plus personnel, de nous transmettre une institution en bon état de marche, forte de l’adhésion de ses collaborateurs à une grande ambition, forte de la cohésion de ses élus autour du projet CAP 2015, forte de son ouverture, aussi, sur la diversité que nous offrent la ville et la région, face aux changements que nous imposeront les évolutions économiques à l’échelle du monde, tout autant que les impulsions données par les jeunes que nous aurons à former dans nos écoles.

Synthèse du discours :

La CCIP, dont la responsabilité vient de m’être confiée, disparaîtra début 2013 à l’issue d’une des mandatures les plus courtes de son histoire : 210 ans d’histoire au service des entreprises de l’ancien département de la Seine.

A l’heure même de cette disparition, naitra la CCI de la Région Paris Île de France qu’il nous appartiendra, aux côtés des élus de la Grande Couronne, de faire vivre, de conduire au service de ces mêmes entreprises, avec un horizon et des ambitions élargis.

Le développement économique implique tout à la fois le développement des entreprises, celui des territoires et celui des hommes et des femmes jeunes et moins jeunes qui vivent et travaillent dans notre région.

Ainsi se dessinent 4 priorités fortes pour notre action :
1. Répondre aux besoins des entreprises ;
2. Former les hommes et les femmes à même de répondre aux besoins du développement des entreprises ;
3. Accompagner les territoires dans leur développement ;
4. Réussir la transformation des CCI en Île-de-France.


Nous devrons gagner en proximité qu’elle soit physique et dématérialisée, et ce, tout en garantissant l’efficacité de nos actions dans le temps.

Nous proposerons deux grands axes de prestations, adaptées aux attentes et aux préoccupations :
- vers les entreprises pour accompagner leur développement d’activité et leur ouverture à de nouveaux marchés tant en France qu’à l’international ;
- vers les dirigeants et porteurs de projet pour conforter leurs connaissances et leurs compétences et contribuer ainsi à la réussite de leur entreprise.


… // …
4. Réussir la transformation des CCI en Île-de-France La réforme consulaire en Île-de-France va nous conduire à mettre en place une organisation capable de relever nos ambitions.
En cette matière, et plus qu’ailleurs, cette mandature ne sera donc pas une mandature de transition, mais une mandature de construction.
La réforme consulaire en Île-de-France sera un succès, à condition de la gérer comme un projet d’entreprise.
La préoccupation qui doit sous-tendre cette réforme et sa mise en oeuvre, c’est de mieux servir les entreprises, de mieux écouter leurs demandes.
Les débats internes ont eu lieu, nous devons maintenant nous occuper du contenu, du projet.
Au 1er janvier 2013, la CCIP, la CCIV et la CRCI formeront une chambre régionale, à laquelle seront rattachées deux CCI territoriales (Essonne, Seine-et-Marne).
Dans ces deux années, nous devrons donc mener un chantier complexe, une union dans toutes ses dimensions, qui touche à la culture, au passé, au patrimoine, aux agents… Notre action doit s’appuyer sur le concret : nous ne faisons pas une réforme pour la réforme, nous devons faire mieux avec moins, et surtout réussir à travailler ensemble.
Versailles - Val d’Oise et Paris sont deux chambres proches l’une de l’autre, mais il va nous falloir dépasser le poids de l’histoire, des traditions et des habitudes.
Un tel chantier est à la fois plus large et plus subtil qu’une fusion d’entreprises : il porte sur des aspects techniques, mais surtout comportementaux.
Nous devons donc, dès demain, mener de front changements internes et union avec nos voisins.
Une telle opération ne se fera qu’avec le personnel de la CCIP.
Pour réussir, le personnel doit appréhender la culture du changement.
L’appropriation d’un changement n’est pas chose aisée.
Tout changement perturbant les individus et tendant à les remettre en cause, la prise en compte de la dimension humaine est indispensable à tout changement abouti.
Une habitude est un élément de sécurité, mais qui peut déboucher sur la répétition, la routine, et donc le conformisme opérationnel et la sclérose.
En cela, les défis qui nous attendent sont les plus sûrs moyens de nous éviter tout risque d’assoupissement ! Cette appréhension du changement, cette adhésion du personnel, ne relève pas seulement d’actions de communication.
Il s’agit bien de s’approprier l’objectif partagé.
On ne doit pas seulement être d’accord pour agir, mais aussi agir ! Nous devons donc trouver les leviers, et pas seulement les mots, pour que le personnel se sente acteur de ces changements.
En être acteur, c’est aussi en être bénéficiaire.
Cette maison a tant de ressource, c’est ce qui permettra de donner à la CCIP sa pleine mesure.



CONCLUSION : DONNER A LA CCIP SA PLACE Nos 4 ambitions répondent à la même logique : être à l’écoute des besoins des territoires, des salariés, des élèves, des entreprises.
Notre mandat doit donc avoir pour but de redonner à la CCIP sa pleine place, celle que l’histoire, le passé, les évidences géographiques, démographiques et économiques, mais aussi et surtout l’avenir, lui réservent.
Ces responsabilités, nous devons les assumer et les exercer avec intelligence et discernement.
- La CCIP doit réaffirmer sa solidarité avec le réseau consulaire : tout affaiblissement du réseau, de la tête du réseau, est son propre affaiblissement.
- Nous poursuivrons, bien entendu, notre collaboration avec les CCI métropolitaines : nous menons des combats clairement métropolitains, comme celui du Grand Paris, et nos objectifs sont communs.
Dans la compétition internationale des métropoles, Paris ne peut lutter seule, mais en s’appuyant sur un ample réseau métropolitain, tout en jouant son rôle d’entraînement national.
Nous devons être une force de progrès, et de propositions en matière d’animation (et non de tutelle) du réseau.
Pour moi, l’ACFCI doit être au service des chambres régionales et territoriales, en allant à la recherche, en écoutant les besoins des entreprises, en les analysant, et ensuite en sachant allier les compétences : le problème d’une chambre a souvent trouvé sa solution dans une autre.
L’ACFCI, en redéfinissant sa gouvernance, en favorisant cette mutualisation, cet échange d’expérience, sera ainsi plus efficace : son efficacité ne se mesure pas à son poids, à l’ampleur de son budget et au nombre de prestations rendues, mais bien au contraire à ce travail d’analyse, de recherche et de métissage des compétences.
La CCIP en sortira plus ouverte, plus à l’écoute et du coup plus efficace à tous niveaux.
Non pas l’inquiétude permanente et la frilosité, mais au contraire l’expérimentation, la remise en cause.
Bref, accepter et assumer le risque, comme une entreprise.
La relation, la proximité, l’échange entre élus et collaborateurs est un puissant facteur de pertinence et de stimulation.
C’est de cet échange que se nourrissent les services, dont la CCIP a besoin pour son développement.

Ainsi, nous incarnerons, tous ensemble, élus et collaborateurs, une CCIP qui ne redoute pas d’être elle-même, qui sait faire des choix, qui sait se les imposer et aller au bout de leurs conséquences.
Je l’ai fait à la fois par envie, et par devoir.
Par envie d’apporter ma contribution à un changement majeur au bénéfice des entreprises, et aussi par devoir d’aider cette formidable maison et ses équipes à mener une mutation profonde.

... // ...

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