La trêve des confiseurs se solde par une pilule amère
Comme toute la France, les salariés de la CCI Paris Ile de France ont appris la recrudescence du virus et l’explosion exponentielle des contaminations.
Comme toute la France, les salariés ont entendu que 3 jours de télétravail étaient obligatoires (et 4 conseillés).
Toutefois, entre les précisions qui suivaient ces directives : « pour les postes qui le permettent », et le rétropédalage de la ministre du travail : « les trois jours, c’est en moyenne dans une entreprise », les salariés, d’abord rassurés, ont vite compris que ce ne serait pas si simple. Et ils avaient raison !
Comme toute la France, les salariés ont entendu que 3 jours de télétravail étaient obligatoires (et 4 conseillés).
Toutefois, entre les précisions qui suivaient ces directives : « pour les postes qui le permettent », et le rétropédalage de la ministre du travail : « les trois jours, c’est en moyenne dans une entreprise », les salariés, d’abord rassurés, ont vite compris que ce ne serait pas si simple. Et ils avaient raison !
Certaines directions se sont engouffrées dans la brèche avec ardeur. Les besoins de service ont bon dos ! Ils servent de prétexte à nombre de managers pour bloquer les demandes.
Dès le 31 décembre, la CGT a demandé à la Direction de prévoir la mise à disposition de masques FFP2 et d’auto-tests pour les personnels contraints au présentiel.
La CGT a également alerté sur la désorganisation annoncée des écoles. La reprise a confirmé nos craintes : multiplication des contaminations, classes décimées, difficulté à poursuivre les progressions pédagogiques devant des chaises vides, protocoles aléatoires et différents d’un EESC à un autre.
Les personnels en contact avec du public chaque jour, les enseignants en première ligne face à plusieurs dizaines de personnes quotidiennement, les interactions dans les lieux de restauration ou les transports en commun, autant de risques accrus encourus par les salariés face à la contagiosité du nouveau variant.
En dépit de nos alertes répétées et de nos messages, ni la DGA RH ni la DGA Education ne nous répondent. Chaque Direction bricole donc dans son coin ses propres règles. Ici, on s’organise et on met en place le télétravail, là au contraire, on invoque le besoin d’avoir « ses troupes » sous les yeux, ici on passe en distanciel après deux cas positifs par classe, voire même sans cas, là on continue à laisser se côtoyer cas positifs et cas contacts, sans parler des apprentis réquisitionnés arbitrairement par leurs entreprises en pénurie d’effectifs.
La santé des salariés doit être une priorité pour la Direction. Si certains arrivent à s’organiser, pourquoi pas d’autres ? Quoi qu’il en soit, des règles de bon sens communes et équitables doivent être établies. Ne nous a-t-on pas survendu l’UES (Unité Économique et Sociale) dans ce but ??
Nous demandons à la Direction de prendre d’urgence les mesures qui s’imposent pour préserver les salariés et leur permettre de continuer à exercer leurs missions avec efficacité et en toute sécurité.
Fidèle à ses engagements, la CGT continue à se mobiliser, à vous informer et à agir dans l’intérêt des agents.