30 octobre 2020

Flash info CPF : rectificatif et complément d'information

Tout d'abord nous remercions chaleureusement les collègues qui ont réagi à notre dernier flash info sur  le transfert DIF / CPF adressé ce matin à 8h (voir ci-dessous) et ont attiré notre attention sur l'amendement qui vient d'être adopté à ce sujet.

En effet, pour faire face aux conséquences de la crise sanitaire, un amendement a été déposé vendredi 23 octobre 2020 (dans le cadre de l'examen par l'Assemblée nationale du projet de loi autorisant la prorogation de l'état d'urgence), visant à modifier la date butoir du 31 décembre 2020 pour l'inscription des droits acquis au titre du DIF dans le compte personnel de formation CPF, en accordant un délai supplémentaire de six mois aux titulaires de compte pour procéder aux démarches nécessaires. Cet amendement a été adopté samedi 24 octobre 2020.

Par conséquent, la date butoir pour transférer les droits acquis dans le cadre du DIF vers le CPF est portée au 30 juin 2021.

Rappel : flash info de mercredi 28 octobre
Transfert de votre Droit Individuel à la Formation (DIF) sur votre Compte Personnel de Formation (CPF)

Le compte Personnel de Formation (CPF) qui s'est substitué au Droit Individuel à la Formation (DIF) le 1er janvier 2015, permet aux salariés d’acquérir des droits à la formation, mobilisables tout au long de la vie professionnelle.
Les collègues ayant eu une carrière dans le privé et qui n'auraient pas encore transféré leurs heures acquises au titre du DIF sur le CPF, doivent le faire avant le 31 décembre 2020. Ils conserveront ainsi leurs droits sans limitation de durée. A défaut, ils seront définitivement perdus.
Il suffit de se munir de son numéro de sécurité sociale et de créer un compte sur le site du CPF à l’adresse moncompteformation.gouv.fr (ou de se connecter à son compte, s'il est déjà créé), puis de se rendre dans la rubrique « Mes droits » puis « Saisir mon DIF».
Où trouver l'information sur votre DIF ? 
  • Sur votre bulletin de salaire de décembre 2014 ou janvier 2015.
  • Sur une attestation spécifique transmise par votre employeur en 2015.
  • Sur le certificat de travail remis par votre dernier employeur avant décembre 2014.
Pour rappel, depuis le 1er janvier 2019, le CPF est crédité en euros et non plus en heures, les heures du DIF seront donc converties en euros (à raison de 15 € / heure). L’ajout des heures de DIF ne permettra pas de dépasser le plafond du CPF, fixé à 5000 euros, sauf exception.

Fidèle à ses engagements, la CGT continue à vous informer et à défendre vos droits.

Un article du syndicat CGT CCI Paris IDF Chambre de Commerce et d'Industrie Paris IDF

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28 octobre 2020

Flash Info

Transfert de votre Droit Individuel à la Formation (DIF) sur votre Compte Personnel de Formation (CPF)

Le compte Personnel de Formation (CPF) qui s'est substitué au Droit Individuel à la Formation (DIF) le 1er janvier 2015, permet aux salariés d’acquérir des droits à la formation, mobilisables tout au long de la vie professionnelle.
Les collègues ayant eu une carrière dans le privé et qui n'auraient pas encore transféré leurs heures acquises au titre du DIF sur le CPF, doivent le faire avant le 31 décembre 2020. Ils conserveront ainsi leurs droits sans limitation de durée. A défaut, ils seront définitivement perdus.

Il suffit de se munir de son numéro de sécurité sociale et de créer un compte sur le site du CPF à l’adresse moncompteformation.gouv.fr (ou de se connecter à son compte, s'il est déjà créé), puis de se rendre dans la rubrique « Mes droits » puis « Saisir mon DIF».

Où trouver l'information sur votre DIF ? 
  • Sur votre bulletin de salaire de décembre 2014 ou janvier 2015.
  • Sur une attestation spécifique transmise par votre employeur en 2015.
  • Sur le certificat de travail remis par votre dernier employeur avant décembre 2014.
Pour rappel, depuis le 1er janvier 2019, le CPF est crédité en euros et non plus en heures, les heures du DIF seront donc converties en euros (à raison de 15 € / heure). L’ajout des heures de DIF ne permettra pas de dépasser le plafond du CPF, fixé à 5000 euros, sauf exception.

Bien cordialement.
 
Fidèle à ses engagements, la CGT continue à vous informer et à défendre vos droits.

Un article du syndicat CGT CCI Paris IDF Chambre de Commerce et d'Industrie Paris IDF

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19 octobre 2020

Commission Paritaire Régionale du 12 octobre 2020, les notes de la CGT

Lectures des déclarations liminaires
La déclaration de la CGT est accessible ici

Intervention du Directeur Général en réponse aux déclarations des Organisations Syndicales
Crise sanitaire : le Directeur général Stéphane Fratacci réaffirme que tout est fait pour préserver la santé des agents, y compris dans les écoles de la Chambre. Il précise qu’à ce jour, très peu de cas testés positifs ont été recensés. Il estime avoir consacré beaucoup de travail pour préserver la santé des collaborateurs et la continuité des services. Il indique qu’on nous demande encore des prestations en physique. Il y a toujours des améliorations possibles sur site pour que les conditions d’accueil soient optimales. Ces points seront à l’ordre du jour du CRHS du 13 octobre (point complet de situation). La plupart des cas contact le sont à partir d’un environnement personnel/familial. L’état des lieux à date : 5 cas COVID/3000 et 87 cas suspects pour les apprenants.
La CGT tient à préciser que, dans les écoles, les distances sociales ne sont pas du tout respectées, faute de place. Les élèves sont entassés dans les salles de cours et dans les espaces de restauration ; lieux dans lesquels, a fortiori, ils ne portent pas de masque.
En outre, la CGT réitère sa demande de versement de l’indemnité de télétravail et s’interroge sur son arrêt depuis le 30 juin alors que de nombreux agents sont contraints de télé travailler soit parce qu’ils sont eux mêmes des personnes vulnérables soit parce qu’ils en ont dans leur entourage immédiat.

La direction réaffirme qu’il ne s’agit plus de « télé travail exceptionnel », motif qui avait, pendant le confinement, déclenché le paiement de l’indemnité.
Ce n’est pas en jouant sur les mots que la Direction convaincra quiconque. Ces petites économies mesquines montrent une fois encore le peu de considération pour les agents.
 
Crise économique : Le DG précise que le retrait de la ponction de 100 millions initialement prévue cette année pour le réseau ne change rien au déficit de la Chambre. Le débat au Parlement est en cours pour arrêter la baisse continue du budget. Des discussions sont conduites par les parlementaires pour que cette orientation (vers un arrêt des ponctions) soit votée, mais il y aura toujours moins d’argent pour nos chambres puisque les 2 précédentes années ont vu les budgets lourdement impactés. La CCI ne pourra continuer à vivre qu’en cédant une partie de ses actifs notamment immobiliers. Il est indispensable de retrouver un équilibre économique, notamment pour les écoles où il sera impossible d’injecter de l’argent public.
 
Sur le rapport de la Chambre Régionale des Comptes (CRC) : le DG souligne que, de 2012 à 2019, il n’y a ni faute de gestion ni d’irrégularité ; pas même dans les échelles de salaires qui mélangent toutes sortes d’échelles de rémunération. Il note qu’il y a eu plusieurs recommandations de la CRC mais pas de rappel au droit, que les heures complémentaires ne sont pas un point irrégulier mais qu’il y a eu un gros effort de conviction de la part des services de la CCIR PIDF qui a permis de faire évoluer le point de vue de la CRC à ce sujet.
Pour les frais de réception, il critique la méthode de la CRC qui a consisté à prendre la ligne comptable de toutes les directions pour toutes les prestations qui représentent l’accueil et des services de réception, sans prendre la ligne de recettes qui est en face (opérations payantes auprès des entreprises...). Donc on est à moins de 0,01% y compris la cérémonie de voeux…
La Direction essaye de minimiser cette ligne budgétaire. Pourtant les chiffres sont là : 2 millions d‘euros ont été dépensés en frais de réception alors que notre déficit était de 62 millions. Elle tente même d’imputer une partie de ces frais à Ferrandi, prétextant, comme l’a laissé entendre une des élues, que la CRC aurait confondu coût de matières premières utilisées pour la formation des apprenants et frais de réception ! Quoi qu’il en soit, la cérémonie des voeux, mise en exergue, coûterait en réalité seulement 4000 euros à la Chambre. N’oublions pas que la main d’oeuvre (à savoir les élèves) est gratuite !

Mise en oeuvre des décisions de l'Assemblée générale des 7 avril 2016, 4 avril 2019, 12 septembre 2019, 13 février 2020 et 16 juillet 2020 sur la suppression de postes.
44 situations sont examinées. La CPR s’est prononcée sur 42 licenciements :
  • 1 agent a trouvé un reclassement, sa fiche n’est donc pas examinée
  •  La CGT indique que pour un autre agent, la procédure est entachée d’irrégularité. Cet agent est extrait du processus pour examen plus approfondi de sa situation.
Sur les 42 licenciements, les OS donnent un avis défavorable.
Comme à l’accoutumée, la délégation employeur donne un avis favorable.
La CGT a rappelé que la priorité d’un agent à reclasser sur un poste s’impose statutairement à la chambre et que du moment où ses compétences répondent aux compétences exigées par le poste à pourvoir, il n’y a pas lieu de le mettre en concurrence avec des agents qui ne subissent pas de suppression de poste.

Consultation sur les projets d’évolution des organisations dans les établissements d'enseignement et Information sur la rentrée 2020-2021 dans ces établissements. Intervention de Jean-Luc Neyraut DGA ERF.
  • Poursuite de la réorganisation des services liés à la formation.
  • Evolutions structurelles importantes du fait notamment de la disparition du rôle de collecteur de la taxe. Les AG ont validé les stratégies et réorganisations en vue de la rationalisation du portefeuille de formation notamment par l’ouverture et la fermeture de formations en s’adaptant aux marchés et aux besoins des entreprises et par des mutualisations d’un certain nombre de fonctions supports dans les établissements.
  • Poursuite de recherche de mutualisation notamment dans les fonctions d’enseignement et restructuration du portefeuille de formation.
BEMP : la mise en oeuvre du projet de réorganisation des fonctions pédagogiques d’encadrement et supports est susceptible d’entrainer la suppression de 3 postes permanents.
MOC : objectif : réduire le nombre de sites ; la dernière réorganisation concerne un poste sur le site de Gonesse et la poursuite du déplacement des formations vers le site d’Enghien. (1 poste est susceptible d’être supprimé)
CFA des Sciences : diminuer les coûts. La gestion du parc informatique des apprenants va être reprise par l’université, seule reste la gestion par la DPSI des postes collaborateurs. => Suppression du poste de gestionnaire informatique des étudiants. (1 poste est susceptible d’être supprimé)
  • Fermeture de formations : des programmes pour lesquels la Direction indique rencontrer de grandes difficultés à recruter les élèves entrants et à placer les élèves sortants :
    • BEMP : 
      • CAP couverture : décision prise de ne plus le proposer à l’avenir.
      • CAP de menuiserie (Aubergenville) : n’a pas été ouvert cette année et ne sera plus proposé à l’avenir.
      • CAP Maçon (Aubergenville) : n’a pas été ouvert cette année et ne sera plus proposé à l’avenir. 
              Conséquence : 3 postes permanents occupés par un enseignant sont susceptibles d’être supprimés.
 
    • PML (Production Mode Luxe) : en juin 2019 il a été décidé de fermer le BAC PRO Maroquinerie. Pas de recrutement cette rentrée et fermeture en 2023 pour les formations en cours 
                Conséquence : 1 poste permanent occupé par un enseignant est susceptible d’être supprimé.
 
    • GOBELINS : Fermeture envisagée du Bac Pro RPIP option « productions graphiques ».
               Conséquence : 4 postes permanents occupés par un enseignant sont susceptibles d’être supprimés.
 
Dernier point dans la réorganisation BEMP : l’Education Physique et sportive, pour l’intégrer au niveau globale de la filière avec la nécessité de tenir compte de la baisse des enseignements dans les différents plans de charges Conséquence : 4 postes permanents occupés par un enseignant sont susceptibles d’être supprimés .
Certains des enseignants concernés pourraient se voir confier d’autres types de responsabilités.
Total : 17 postes supprimés.
L’hémorragie continue ! En dépit des promesses de la Direction, c’est une nouvelle « charrette » qui se profile. A la question de la CGT sur les nouveaux postes créés, la direction indique, que pour certains, ils pourront être proposés aux personnels dont le poste est supprimé. Il s’agirait de postes de coordination permettant de répondre aux besoins que l’organisation aujourd’hui, site par site, ne permet pas d’avoir.

Sur la rentrée, M. Neyraut indique que, durant la crise sanitaire, les ressources pédagogiques numériques destinées à l’auto formation ont suscité 4000 à 5000 connexions chaque jour. Seuls quelques cours techniques n’ont pas pu être réalisés. Le soutien de la direction de l’innovation pédagogique durant cette période a été essentiel.
Il s’agissait aussi d’une période de recrutement importante. Tout se poursuit bien. Nous ne sommes pas en retard.
Des entretiens en ligne sont menés par des agents. Des actions de communication sont maintenues ainsi que des JPO virtuelles. La relation avec les entreprises a perduré en dépit de leurs préoccupations.

La CGT rappelle les tensions qu’ont connues les écoles avec les entreprises du fait des difficultés et du retard dans l’établissement des contrats des apprenants.
La CGT souligne la difficulté à faire cours avec le masque (difficultés respiratoires, fatigue, maux de tête…) Elle demande à ce qu’un message soit passé aux managers des écoles, notamment pour donner plus de souplesse aux temps de pause. En effet, dans la plupart des établissements des circuits de circulation ont été mis en place afin que les personnes ne se croisent pas. Or, ces circuits multiplient les temps de déplacements notamment lors des pauses. Or, il est essentiel pour les apprenants comme pour les formateurs de s’aérer et donc de leur laisser le temps de le faire.


MOC (ESSYM, GESCIA, Chauvin, ITESCIA, Itedec, Sup de Vente) : formations commerciales et RH.
A partir de novembre/décembre, deux marques perdurent : ESSYM (« le sens des affaires ») et Sup de Vente (« le sens du management ») car ce sont celles qui ont la plus grande notoriété. La nouvelle structure se met en place.
Intelligence Numérique :
ESIEE [it] : programmes ingénieurs en apprentissage
ESIEE [tech] : Des programmes Bac+2 à Bac+5 organisés autour de 4 domaines (Informatique – Robotique – Domotique – Transformation numérique et digitale)
Coding factory (by ESIEE [tech]) : Un programme spécifique Bac+2 – Bac+3 – Bac+5 dédié au développement informatique avec une approche pédagogique innovante
L’ESIEE fait l’objet d’une demande d’accréditation et bénéficiera de nouveaux bâtiments.


BEMP : la filière se constitue en portant l’image des métiers de la ville de demain : EA + CFI

PML : Création de modules communs aux deux écoles.
Augmentation de 3% d’effectifs supplémentaires sur l’ensemble des Formations et 6% en apprentissage.

Près de 15 000 apprenants hors HEC, ESCP, ESSEC, FDME et UTEC : +3, 3 % par rapport à 2019
  • 11 289 jeunes en apprentissage : +5,8 % par rapport à 2019
  • 79 % des apprentis sont placés, contre 86 % l’an dernier à même date
  • 65 % des apprentis entrants (en première année de formation) placés contre 80 % l’an dernier à même date
  • 2 368 jeunes restent à placer contre 1467 l’an dernier à même date
  • Les filières MOC et Intelligence Numérique sont les plus en tension
  • Les Business Plans des filières tablent sur 9 960 apprentis placés en 2021
Rappel des mesures gouvernementales pour l’apprentissage dans le cadre du Plan de Relance « #1jeune1solution »
(Aides aux entreprises : 5 000 € pour les apprentis mineurs et 8 000 € pour les apprentis majeurs, préparant un diplôme de niveau master ou inférieur et dont le contrat est conclu entre le 01/07/2020 et le 28/02/2021)

Mobilisation pour le placement des apprentis du CFA CCIR : 6 mois contre 3 actuellement pour signer un contrat.
Le CFA sera financé forfaitairement 500 € par mois dès l’entrée du jeune en formation le temps qu’il trouve un contrat. Après, financement du CFA au « coût contrat » par les OPCO.
Les écoles, le Centre de Contact Clients de la CCIR, le département commercial central de la DGAERF, les conseillers entreprises des CCID et CCI France (à travers sa campagne de communication www.trouvez-votre-apprenti.fr) sont mobilisés pour placer les jeunes.

Développement des plateformes Blackboard Ultra et Ypareo 2.
La CGT déplore que ces outils n’aient pas été opérationnels dès la rentrée. Faute de moyens, ils ne sont pas non plus mis en place de la même manière dans toutes les écoles.

Convention de mise à la disposition du personnel auprès des EESC
La convention de mise à la disposition du personnel statutaire auprès des EESC est présentée.
Rappel : les personnels statutaires seront mis à la disposition des EESC pendant une période de 15 ans maximum (loi Mandon de 2014) et continueront à être régis par le statut national et le règlement intérieur ainsi que leurs annexes. Cependant, il pourra être mis fin à la mise à la disposition d’un agent à la demande de la CCIR ou de l’EESC et sur décision finale de la CCIR, avant le terme de la période maximale de quinze ans à compter de la date de création de l’EESC.
La CGT indique toutefois que, selon elle il reste plusieurs points à discuter. La CGT demande donc un nouveau groupe de travail sur ce thème.

Information sur la création du GIE CCIR Paris Ile-de-France
L’organigramme du GIE est présenté. Il devrait regrouper 464 postes.
 

La CGT indique que plusieurs erreurs ont été notées dans les courriers adressés aux agents, notamment en termes de classification. La Direction indique que ces erreurs doivent être signalées à la DRH. Quoi qu’il en soit, les agents ont jusqu’au 9 novembre pour se positionner.
D’après la DGARH, sur les 403 agents concernés, deux ont d’ores et déjà exprimé leur refus du contrat qui leur a été proposé, 3 n’avaient pas reçu leur courrier et 13 ont demandé des clarifications.
Quant à la « convention de services » (quelles prestations fournira le GIE ? et à quels tarifs ?) dont la communication était promise au 15/09/2020, elle nous sera communiquée, d’après la Direction, vers fin Octobre.
On se demande comment les EESC ont pu établir leurs Business Plans en méconnaissant les coûts des prestations qui leur seront facturées par le GIE ? Décidément, ce catalogue semble bien compliqué à élaborer…..
 
Modalité de compensation du temps de trajet professionnel inhabituel et travail nomade.
Temps de trajet professionnel inhabituel
Suite à la modification de l’article 2 de l’Annexe 1 à l’article 26 du statut précisant qu’un temps de trajet professionnel (entre le domicile et le lieu de travail) dépassant le temps de trajet habituel donne droit à une compensation, la CPR a voté (3 pour : les élus de la CCIR, la CFDT et la CFE-CGC, une abstention : la CGT) l’introduction dans le règlement intérieur de l’article 40Bis qui prévoit les modalités de compensation en repos du temps de trajet professionnel inhabituel à hauteur de 33% dudit temps de trajet et avec un plafond de 10 jours par an et par agent.
La CGT avait demandé une compensation à 100%, au choix de l’agent soit en argent soit en repos, du temps dépassant le temps de trajet habituel.
Pour rappel, le temps de trajet professionnel qui se fait, au cours d’une même journée, entre différents lieux de travail est considéré comme du temps de travail effectif.

Travail nomade

Suit à la recommandation de la CPN aux CCI de définir et de fixer les conditions d’exercice du travail nomade, la CPR a voté à l’unanimité l’introduction dans le règlement intérieur de l’article 40Ter. Cet article prévoit la possibilité, pour un agent de la CCIR amené à travailler sur un lieu différent de son lieu de travail habituel, de demander à son responsable hiérarchique l’autorisation de ne pas revenir travailler sur son lieu habituel de travail en fin de journée et de rentrer travailler à son domicile ou sur un autre site de la CCIR. Cette possibilité est aussi offerte en début de journée (pas de nécessité de passer par le lieu de travail habituel).

La CPR a donné unanimement un avis favorable à l’application aux salariés de droit privé de la CCIR de ces dispositions votées concernant les modalités de compensations du temps de trajet professionnel inhabituel et le travail nomade.

Mutation géographique
La CPR a été informée des mutations géographiques de :
- 11 agents vers le site de Friedland. 7 d’entre eux étaient en poste à Nanterre, 3 à Champerret et 1 à Créteil. Un seul cas a connu l’application de l’accord régional du 22/09/2014 sur les mesures d’accompagnement.
- 2 agents de Toudic vers Champerret.
- 1 agent de Tocqueville vers Friedland, avec un changement de rattachement hiérarchique.

Changement de rattachement hiérarchique
La CPR a été informée de 14 changements de rattachement hiérarchique :
- 9 de la DGAF service comptabilité clients vers la DGAF Pole Enseignement.
- 2 de la DGAF vers la DGA ERF.
- 3 de la DGA AG vers la DGD.

Refus de mutation géographique
La CPR a été informée de deux cas de refus de mutation géographique pour lesquels la CCIR PIDF envisage de procéder au licenciement, conformément aux dispositions de l’article 4 de l’annexe 5 à l’article 28 du statut.
La CGT a indiqué que d’après ses informations, l’un des deux collègues ne doit plus être concerné par cette mesure puisqu’il a accepté sa mutation géographique.

Information sur le rescrit social relatif aux heures complémentaires diligenté par la CCI Paris Île-de-France.
La Direction a adressé une demande de rescrit social le 11 mars 2020 aux services de l’URSSAF Ile-de-France. Ces derniers ont attesté sa réception le 15 mai 2020. Cependant, ils n’ont, à ce jour, donné aucune réponse ni à la demande de rescrit ni aux demandes de confirmation de l’absence de réponse.
En l’absence de réponse des services concernés de l’URSSAF Ile-de-France et en application de l’article R. 243-43-2 du code de la sécurité sociale, l’exonération des heures complémentaires est donc désormais acquise. Les services de la paie se mobilisent actuellement pour fournir à chaque agent concerné le détail des sommes qu’il doit modifier sur sa déclaration d’impôts.
La CGT, après avoir formulé cette demande tout au long de l’année, dans de nombreuses instances, se félicite de cette bonne nouvelle.

Questions diverses

La CGT a rappelé l’éligibilité cette année des agents des EPA à la « la prime pouvoir d’achat » dite « prime Macron » et a réitéré sa demande à la direction de la verser aux collègues.
La CGT a également réitéré sa demande à la Direction du versement à toutes les télé travailleuses et à tous les télé travailleurs des indemnités statutaires du télétravail. 
 
Fidèle à ses engagements, la CGT agira au mieux, dans l’intérêt des agents et ne manquera pas de vous informer.

Un article du syndicat CGT CCI Paris IDF Chambre de Commerce et d'Industrie Paris IDF

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15 octobre 2020

GIE Des emplois déclassés

La main sur le cœur, la Direction nous l’avait pourtant « promis, juré » : rien ne changerait pour nos emplois dans le GIE. C’était sans compter sur sa perfidie, qui n’a pas de limite. Elle vient de nous rappeler que nous, les « premiers de corvée », toujours sur le front, notamment pendant la crise sanitaire, alors qu’elle préparait ses fourberies dans ses salons dorés, nous n’étions à ses yeux que des « pas grand-chose », des « moins que rien », des « débutants ».

Des emplois déclassés et un salaire diminué dans le GIE

Nous sommes nombreux à avoir reçu un courrier recommandé avec accusé de réception « anonyme » sans information sur l’expéditeur et sans logo. C’était la proposition de notre nouveau contrat de travail dans le GIE.
Quelle ne fut pas notre surprise en lisant cette proposition. A la première lecture, on ne voit rien, tout parait normal. C’est lorsqu’on relit l’article 1 (emploi et classification) et qu’on le met en perspective avec la classification de la convention collective SYNTEC que les choses se gâtent. Par rapport à la situation actuelle, nos emplois seront déclassés dans le GIE.
 
Un exemple parmi tant d’autres :
Un emploi de chargé de projet avec une expérience professionnelle de 30 ans, dont 15 ans d’ancienneté sur le poste au sein de la CCI.
Classification SYNTEC proposée : Coefficient 100 – Position 1.2 = Débutants. Titulaires du diplôme de sortie des écoles visées dans la définition des ingénieurs à l’article 2 c ou collaborateurs assimilés à des ingénieurs ou cadres techniques et administratifs, occupant dans le bureau d’études un poste où ils mettent en œuvre des connaissances acquises.
C’est insultant et méprisant.
 
Un deuxième problème concernant l’article 5 (rémunération) de la proposition du GIE. Celle ci doit intégrer, le cas échéant, les compensations ex-RSAV, ex-RSAM et CSG. Or, la rémunération mensuelle brute inscrite dans le document ne tient pas compte de la CSG (ligne 02C du bulletin de paie) qui s’applique à tous les agents de la CCI. Elle devrait être égale à la somme de la rémunération indiciaire brute (ligne 021 du bulletin de paie) + la CSG (ligne 02C du bulletin de paie).

Votre emploi est-il déclassé ?

Pour le savoir il suffit de consulter la classification des emplois de la convention SYNTEC.

La classification SYNTEC des employés, techniciens, agents de maîtrise (ETAM) est disponible ici :
https://www.syntec.fr/convention-collective/classification-etam/
 
La classification SYNTEC des ingénieurs et cadres est ici :
https://www.syntec.fr/convention-collective/1627-2/
 
Vous pouvez retrouver des liens sur l’Intranet de la CCI Paris Ile de France :
https://sites.google.com/a/cci-paris-idf.fr/intranet/Ressources-humaines/Representation-du-personnel-et-reglementation/gie

A lire aussi sur l’Intranet, la déclaration unilatérale de l’employeur (DUE) pour les salariés du GIE : 

Que faire ?

Nous vous conseillons de signaler sans tarder à la direction de la CCIR PIDF et du GIE tous les problèmes et toutes les anomalies constatés. Nous vous proposons, en cas de besoins, ce modèle de message à adapter à votre situation :

Destinataires : Les personnes qui vous ont envoyé la proposition du GIE, la DGARH de la CCIR PIDF, Mme Françoise Guérin (francoise.guerin@cci-paris-idf.fr) et le Directeur de la Préfiguration du GIE, M. Eric Dewilde (edewilde@cci-paris-idf.fr)

En copie : Votre directeur, votre responsable de département, votre responsable de service, votre (vos) correspondant(s) RH. Et si vous le souhaitez une organisation syndicale ou un représentant du personnel ou un délégué syndical.
 
Objet : Votre proposition de contrat de travail pour le GIE
 
Bonjour,

J’ai bien reçu votre proposition de contrat de travail pour le GIE. Je ne suis pas d’accord avec certains points et j’aimerais avoir des précisions.

L’article 1 (emploi et classification) de votre proposition spécifie la classification de mon emploi au niveau [A préciser]. Il semble que cette classification ne reflète absolument pas ma situation actuelle. Je me permets de vous rappeler que j’ai une expérience professionnelle de [A préciser] ans, dont [A préciser] ans d’ancienneté sur mon poste à la CCI. Quels sont les critères qui ont permis de classifier mon emploi dans la convention SYNTEC ? Quelle instance et qui a procédé à l’évaluation de la classification de mon emploi dans la convention SYNTEC ? Que puis-je faire si je ne suis pas d’accord ?

L’article 5 (rémunération) de votre proposition précise que ma rémunération mensuelle brute sera de xxxxxx euros. Comme il est écrit dans votre proposition et dans votre DUE (Déclaration Unilatérale de l’Employeur), celle-ci doit intégrer, le cas échéant, les compensations ex-RSAV, ex-RSAM et CSG. Ma rémunération mensuelle brute devrait donc être à minima la somme de la rémunération indiciaire brute (ligne 021 du bulletin de paie) + la CSG (ligne 02C du bulletin de paie) soit xxxxxx euros. Je constate donc une différence de xxxx euros à mon détriment. Comment expliquez-vous cette différence ?
 
Je vous remercie par avance pour vos réponses rapides qui peuvent m’éclairer pour faire mon choix concernant votre proposition.

Bien cordialement.

Quelle stratégie de la Direction de la CCI PIDF pour le GIE ?

Que veut la direction de la CCI Paris Ile de France ? Quelle est sa stratégie ? L’écœurement, pour diminuer l’effectif du GIE et sa masse salariale à moindre coût (refus de transfert, application du Décret, indemnités de licenciement au rabais : 15 mois maxi) ?
Que nous prépare-t-elle une fois que l’on aura accepté le transfert dans le GIE si nous sommes encore trop nombreux à ses yeux ? Des mutations, des changements de poste, de la frustration ? Le découragement pour pousser les salariés à la démission ? Cela coûterait en effet encore moins cher.

Fidèle à ses engagements, la CGT agira au mieux, dans l’intérêt des agents et ne manquera pas de vous informer.

Un article du syndicat CGT CCI Paris IDF Chambre de Commerce et d'Industrie Paris IDF

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13 octobre 2020

CPR du 12 octobre 2020: Déclaration liminaire de la CGT

Monsieur le Président,
Monsieur le Directeur général,
Mesdames et Messieurs les élus,
Mesdames et Messieurs,

A l’heure où notre pays tout entier et notre région particulièrement, vivent des heures difficiles, la CGT souhaite, une fois de plus, attirer votre attention sur la mobilisation et l’implication exceptionnelles du personnel à tous les niveaux, en dépit d’un contexte consulaire particulièrement anxiogène. Pourtant, impassible et imperturbable, la Direction de la CCIR PIDF continue sa marche inexorable et funeste de réorganisation avec son cortège de mutualisations hasardeuses, de constructions approximatives, de suppressions de postes et de licenciements.

Notre maison est démembrée et pourtant, sans ciller, la direction nous demande d’envisager une Unité Economique et Sociale destinée à incarner la cohésion du groupe ! Quel paradoxe, pour ne pas dire quelle incohérence ! Pour que nous puissions adhérer à cette idée, il faudrait que nous en mesurions les réels bénéfices pour nos collègues. Pour le moment, le compte n’y est pas, loin s’en faut. Une représentation du personnel privée d’une grande partie de ses moyens, une centralisation à outrance, des pouvoirs locaux inexistants : la copie est à revoir, si la Direction veut espérer nous convaincre.

Aujourd’hui encore, après des vagues successives de destruction de l’emploi, le rouleau compresseur de la Direction poursuit son œuvre et projette la suppression de 17 postes supplémentaires. Aujourd’hui encore, on nous demande de nous prononcer sur 44 licenciements et la délégation employeur, à n’en pas douter, marchera comme un seul homme dans les pas de la Direction en donnant un avis favorable. Aujourd’hui encore, des agents, pas seulement des chiffres sur une liste, mais des femmes et des hommes qui ont un nom et un visage, une famille, une vie, seront sacrifiés sur l’autel des économies.

Qu’elle a un goût amer cette façon de faire des économies sur le dos des forces vives de cette maison alors que la chambre régionale des comptes épingle plusieurs fois la CCIR PIDF :
  • Les agents percevant une rémunération de plus de 10 000€ nets par mois y sont proportionnellement 15 fois plus nombreux que dans la fonction publique, la rémunération de 5 d’entre eux atteignant même 300 000 € bruts annuels.
  •  Des subventions de plusieurs centaines de milliers d’euros sont versées à des organismes sans que la vérification de leur utilisation, pourtant obligatoire, ne soit faite.
  • 2 millions d’euros par an sont dépensés en frais de réception.
Ensuite, en pleine tourmente, à marche forcée, une décision unilatérale de l’employeur scélérate a scellé le sort des agents dont les activités sont transférées au GIE. A moins d’être aveugles et sourds, vous avez mesuré combien cette décision soulevait d’angoisses et de protestations. Où est l’adhésion à une structure dont on nous avait promis qu’elle serait attractive ? Alors, oui, vous pouvez imposer, car vous en avez hélas le pouvoir, mais les diktats n’ont jamais fédéré. Est-ce le modèle que vous souhaitez pour la CCI de demain ? Un modèle fondé sur la défiance, l’amertume et la démotivation ? Il n’est pas trop tard. Vous pouvez encore faire un geste envers les agents. Vous en avez la possibilité et le temps.

La CGT vous demande solennellement, une fois encore, de lancer un signal fort à vos équipes.

Les EESC font l’objet du chantier suivant dans cet emballement toxique du calendrier. Là encore, une Décision Unilatérale de l’Employeur viendra fixer le destin des agents. Il est de votre responsabilité de tirer les leçons des semaines passées. Voulez-vous vraiment vous engager à nouveau dans un bras de fer stérile et factice puisque votre décision est unilatérale ? Allez-vous encore feindre de nous écouter pour, au final, ne proposer que des mesurettes au rabais ? Les écoles de la CCI en sont les fleurons et ce sont elles que vous voulez sacrifier aujourd’hui ! Pensez-vous réellement que l’excellence de nos écoles pépites, vantée partout, du Président Kling jusqu’aux ministères en passant par les médias, peut s’accommoder de la réduction drastique de moyens ? Pensez-vous que des personnels pressés comme des citrons garantiront encore ce niveau ? Notre mission d’intérêt général ne doit-elle pas, en outre, nous faire réfléchir à la nécessité sociale des établissements de formation de la CCI ? Là encore, le « travaillez plus et sans moyens pour gagner moins » prévaut ! Ce n’est pas entendable. Ce discours schizophrénique ne tient plus ! Une nouvelle fois, la CGT vous demande la plus grande vigilance quant au devenir de nos écoles. Ne bradez pas le trésor qu’elles constituent et n’en saignez pas les forces vives.

Enfin, la CGT réitère sa demande de mise en place de la « prime exceptionnelle du pouvoir d’achat », puisque, pour une fois, les EPA n’ont pas été oubliés dans la liste des bénéficiaires. Rappelons que les élus de la nation ont donné une bouffée d’oxygène au réseau consulaire en supprimant la ponction des 100 millions d’euros en 2020, et que la suppression de celle de 2021 semble en bonne voie.

Nous vous remercions de votre attention.

Un article du syndicat CGT CCI Paris IDF Chambre de Commerce et d'Industrie Paris IDF

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12 octobre 2020

EESC : La grande illusion !

La direction a présenté, ces derniers jours, sa DUE (Décision Unilatérale de l’Employeur) concernant les EESC, fondée sur le droit privé du travail et sur la convention collective de l’enseignement privé indépendant. Elle affirme que nous sommes là pour discuter, « comme cela a été fait pour le GIE » !!! Au vu de la mascarade des échanges concernant ce dossier, l’argument n’est guère convainquant voire même inquiétant !
 
La DUE concerne tous les salariés des futures EESC dont le contrat de travail est soumis au Code du Travail.
 
Rappel : les personnels actuellement statutaires des écoles seront mis à la disposition des EESC pour une durée maximale de quinze ans (conformément à la loi Mandon du 20 décembre 2014). Ils continueront à être régis par le statut et le règlement intérieur de la CCIR PIDF (notamment le Titre III actuel, en vigueur pour les enseignants jusqu’en août 2021) ainsi que leurs annexes. Toutefois, ils seront soumis au respect des règles relatives à l’hygiène et à la sécurité et des conditions générales de travail fixées par le règlement intérieur de l’EESC. Pendant cette durée de mise à la disposition, chaque agent peut, à tout moment, demander que lui soit proposé par son EESC un contrat de travail de droit privé. L’EESC lui en proposera un, de fait, au terme de la durée de la mise à la disposition. La conclusion de ce contrat entrainera la radiation de l’agent des effectifs de la CCIR PIDF. En cas de refus de l’agent de conclure ce contrat, la CCIR PIDF lui proposera un autre emploi en son sein, d’un niveau équivalent.
 
Il est donc conseillé de ne pas se précipiter et d’attendre de voir clair dans les conditions d’emploi qui seront définies par les futurs accords négociés par les instances représentatives des futures EESC.
 
En effet, les conditions actuelles proposées sont tout bonnement lamentables : congés, horaires, conditions d’emploi, tout est au rabais. Pourquoi proposer un tel projet de texte destiné à la négociation ? Est-ce de la provocation ? Quelques exemples :
 
Congés : Dans un premier temps, sans frémir, la Direction avait proposé 6 semaines de congés ! Face à la levée de boucliers, elle invente un nouveau concept, mais pour les enseignants !! Les semaines durant lesquelles « l’enseignant n’est pas sollicitable » : ça a la couleur des congés, ça a le goût des congés, mais ce ne sont pas des congés. Grâce à ce tour de passe-passe, la Direction se trouve très généreuse de proposer, en tout, 40 semaines travaillées et 12 semaines « off ». Le compte n’y est toujours pas !! Groupe fermé ou pas, les enseignants sont perdants. Quant aux administratifs des écoles, ils perdraient donc 5 semaines !
 
Heures complémentaires : La Direction affirme qu’épinglée par la cour des Comptes, la CCIR ne peut plus proposer d’heures complémentaires. Ce n’est pas ce que dit le rapport ! Il stipule que « une petite centaine [d’enseignants] réalisait jusqu’en 2017 plus de 500 heures complémentaires par an. (...) De tels volumes d’heures complémentaires sont difficilement crédibles et conduisent à s’interroger sur leur effectivité ».
La Direction annonce donc arbitrairement qu’il ne sera plus possible d’effectuer des heures complémentaires au delà du 1/01/2021. Qui assurera alors les cours, les examens les visites d’entreprise ?? La Direction prévoit-elle des embauches massives ? Il faudra, en tous cas, qu’elle se prépare. Si rien n’est prévu, elle pourrait bien voir une partie de ses effectifs partir en vacances une fois le plafond des 1520 h annuelles réalisé ! Pour certaines écoles, ce seuil pourrait être atteint dès février ou mars !
 
Indemnités de licenciement : l’indemnité légale est due. Bye bye l’article 35-2 du statut !
 
Durée moyenne du face à face pédagogique des enseignants : 21h (enseignant chercheur), 25h (enseignement supérieur), 27h (technique secondaire et technique supérieur), 24h (formation diplômante par alternance), 27h (formation qualifiante par alternance). Travaillez plus pour gagner moins !
 
Une question essentielle demeure : « Pendant toute la durée de la mise à la disposition, et sans préjudice de l’ensemble des dispositions prévues par l’accord relatif au temps de travail de la CCIR, l’EESC est responsable de l’organisation de travail des agents mis à la disposition, à savoir le déroulement de l’activité, le planning de travail, l’organisation des congés annuels » stipule la convention de mise à la disposition. Quelles seront réellement les conditions de travail du personnel ?? Toute cette communication nébuleuse n’aurait-elle pour objectif que de jeter de la poudre aux yeux ?? La Direction doit être très claire sur ces points.
 
Une (petite) bonne nouvelle (en tous cas pour certains) ?
Les heures complémentaires de 2019 pourront finalement être défiscalisées !!! Une demande que la CGT formule depuis des mois !! La Direction a saisi l’URSSAF sur la question via un rescrit. Sans réponse de la part de cet organisme et selon le principe de non réponse vaut acceptation, l’exonération s’applique. Vous avez jusqu’au 31/12/20 pour modifier votre déclaration d’impôts. La DGA RH s’est engagée à adresser aux agents concernés le détail des sommes à modifier.

Fidèle à ses engagements, la CGT agira au mieux, dans l’intérêt des agents et ne manquera pas de vous informer.

Un article du syndicat CGT CCI Paris IDF Chambre de Commerce et d'Industrie Paris IDF

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7 octobre 2020

GIE, UGE "J'y vais ou j'y vais pas ?"

Accepter ou refuser le contrat de travail proposé par la structure dans laquelle son activité est transférée n’est pas une décision facile à prendre. La crise sanitaire du COVID-19, la crise économique induite et la réforme des retraites rendent le choix encore plus difficile et réduisent le champ des possibles. La situation actuelle au sein de la CCI Paris Ile de France n’est pas des plus réjouissantes et on peut s’inquiéter de l’avenir des nouvelles structures qui sont créées (EESC, GIE) ou vers lesquelles les agents sont transférés (UGE). Alors, GIE, UGE, j’y vais ou j’y vais pas ?

J’y vais !

Le GIE ou l’UGE vous proposent un contrat de travail qui reprend :
  • Votre rémunération.
  • Vos clauses spécifiques et avantages insérés dans votre contrat de travail actuel ou ses avenants.
  • Votre nombre de jours de congés d’ancienneté acquis au sein de la CCI Paris Ile de France

+ pour le GIE
+ pour l'UGE
  • Votre supplément familial de traitement actuel. Les droits acquis sont maintenus jusqu’à leur fin. Aucune nouvelle ouverture de droits.
  • Les modalités d’organisation du temps de travail (horaires variables et forfait jours).
  • Le maintien à titre individuel, jusqu’au 31 décembre 2022, des modalités de calcul de l'indemnité de licenciement pour suppression de poste (article 35-2 du Statut) et, à partir du 1er janvier 2023, la garantie du montant d'indemnité de licenciement qui aurait été perçu en cas de refus du contrat de travail proposé par le GIE (plafonnée à 15 mois de salaire).
  • Mutuelle et prévoyance : même taux de prise en charge employeur que les autres entités du groupe CCIR (lié à l'adhésion au contrat national CCI France)
  •  La prise en charge des frais de scolarité de vos enfants dans les conditions qui vous étaient applicables et pour les cursus déjà engagés dans les établissements de la CCI Paris Ile de France, dès lors que vous en bénéficiez effectivement au 31 décembre 2020. Aucune nouvelle prise en charge ne sera accordée.
  • Vos droits éventuellement acquis au titre du complément de retraite (ex-RSAV) ainsi que celui de la revalorisation de la pension complémentaire en fonction des années d'ancienneté au sein du GIE et dans les conditions du dispositif d'accompagnement à l’intégration du RSAV au régime général.
  • La garantie de 6% d’augmentation de la rémunération au bout des quatre premières années.  
  • Le maintien des 5 points annuels d’expérience avec un plafond de 100 points pour les agents embauchés après 1997.  
  • Le maintien de la mutuelle au moins jusqu’au 31 décembre 2021.  
  • Le maintien du tarif des heures complémentaires pour les enseignants.  
  • Le maintien de l’allocation de fin de carrière pour le personnes à moins de deux ans du taux plein.
 
Je n’y vais pas !

Vous serez licencié(e) conformément au Décret n° 2019-867 du 21 août 2019 :
  • Le montant de l’indemnité de licenciement (dont le mode de calcul est fixé conformément à l'article 4 de l'annexe 5 à l'article 28 du statut) est égal à un mois de rémunération brute par année de service, le montant total de cette indemnité ne pouvant être supérieur à 15 mois de rémunération mensuelle indiciaire brute ni excéder le montant total des salaires mensuelles indiciaires que l’intéressé aurait perçu jusqu’à la liquidation de sa retraite. L’indemnité est exonérée d’impôt dans la limite de 246 816 euros et exonérée de cotisations sociales (CSG, CRDS) dans la limite de 82 272 euros.
  • Les agents qui remplissent les conditions requises pour recevoir une pension de retraite à taux plein auprès du régime général de la sécurité sociale, ne perçoivent pas d'indemnité de licenciement mais une allocation de fin de carrière en lieu et place de celle-ci. Le montant de l’allocation de fin de carrière est compris entre un mois et quatre mois de rémunération mensuelle indiciaire brute maximum selon l’ancienneté de l’agent.
  • Vous devez vous inscrire à Pôle Emploi afin de bénéficier de la portabilité de la mutuelle et d’une allocation chômage, appelée allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE). Cette allocation ne vous sera versée qu’à l’issue du délai de carence. L’inscription à Pôle Emploi peut se faire dès le lendemain de votre dernier jour de travail et au plus tard dans les 12 mois qui suivent votre licenciement.
⇒ Montant de l’allocation chômage (ARE)

Le montant est d’environ 57% de la rémunération mensuelle indiciaire brute. Ce montant est calculé à partir de votre salaire journalier de référence. L’allocation est au minimum de 29,38 € brut par jour et au maximum de 256,96 € brut par jour.
Pour une estimation plus précise utiliser le simulateur de Pôle Emploi :

⇒ Cotisations sociales mensuelles sur l’indemnité chômage

Les cotisations sociales sont calculées sur le salaire journalier de référence (SJR) :
  • Retraite complémentaire = 3% x SJR x Nombre de jour du mois (cotisation due si votre SJR est supérieur à 29,38€).
  • CSG = 6,20% x (0,9825 x SJR) x Nombre de jour du mois (cotisation due si votre SJR est supérieur à 51€).
  • CRDS = 0.50% x (0,9825 x SJR) x Nombre de jour du mois (cotisation due si votre SJR est supérieur à 51€).
⇒ Durée d’indemnisation au chômage

La durée d’indemnisation est proportionnelle à vos derniers emplois et à votre âge :
Il faut avoir travaillé au moins 6 mois (soit 130 jours ou 910 heures) dans les 24 derniers mois à la date de fin de votre contrat de travail.
  • 122 jours minimum (4 mois).
  • 730 jours (24 mois) si vous avez moins de 53 ans à la date de fin de votre contrat de travail.
  • 913 jours (30 mois) si vous avez 53 ou 54 ans à la date de fin de votre contrat de travail.
  • 1 095 jours (36 mois) si vous avez au moins 55 ans à la date de fin de votre contrat de travail.
Si vous avez plus de 62 ans, et que vous touchez l'ARE depuis au moins 1 an, la durée de versement peut être prolongée jusqu'à ce que vous remplissiez les conditions pour bénéficier d'une retraite à taux plein ou jusqu'à l'âge limite d'activité (entre 65 et 67 ans selon votre année de naissance), si vous remplissez les conditions suivantes :
  • Avoir cotisé 12 ans à l'assurance chômage (dont une année continue ou de 2 ans discontinus au cours des 5 ans précédant la fin du contrat de travail),
  • Justifier de 100 trimestres de cotisation retraite.
Durant la période de chômage, vos trimestres au Régime général sont validés mais non cotisés. Cette période aura un impact sur le montant de votre retraite au Régime général car elle peut faire partie des 25 meilleures années.

⇒ Différé d’indemnisation du chômage

C’est le délai d’attente avant de commencer à toucher votre allocation chômage (délai de
carence). Le différé d’indemnisation est composé de :
  • Délai d’attente systématique = 7 jours.
  • Différé d’indemnisation des congés = Nombre de jours (CP, RTT, CET) payés dans le solde de tout compte.
  • Différé de l’indemnité de licenciement = 150 jours. Ce différé s’applique car l’indemnité de licenciement est supérieure au minimum légal prévu par le code de travail.
Pendant ce différé d’indemnisation, vous ne percevez rien et ne cotisez à rien. Vos ressources seront votre indemnité de licenciement et, éventuellement, votre épargne (si vous en avez). Ce sont des trimestres non cotisés pour la retraite, ce qui décalera d’autant votre date de départ à la retraite.

⇒ Conditions pour prendre sa retraite

Pour bénéficier d'une pension de retraite à taux plein, il faut avoir l’âge légal pour partir à la retraite et avoir cotisé un certain nombre de trimestres.
L'âge légal pour prendre sa retraite est fixé à 62 ans. Vous pouvez partir à la retraite avant cet âge si :
  • Vous avez effectué une carrière longue (avoir commencé à travailler avant 20 ans et avoir cotisé un certain nombre de trimestres).
  • Vous êtes handicapé(e).
  • En raison de la pénibilité de votre carrière.
Le nombre de trimestres pour bénéficier d'une pension de retraite à taux plein est :

Année de naissance
Age en 2020
Nombre de trimestres validés
Nombre d'années validées
1953 67 ans
165
41 ans et 3 mois
1954

66 ans
165

41 ans et 3 mois
1955, 1956 ou 1957
63, 64 ou 65 ans

166

41 ans et 6 mois
1958, 1959 ou 1960
60, 61 ou 62 ans
167 41 ans et 9 mois
1961, 1962 ou 1963
57, 58 ou 59 ans

168

42 ans
1964, 1965 ou 1966
54, 55 ou 56 ans

169

42 ans et 3 mois
1967, 1968 ou 1969
51, 52 ou 53 ans

170
42 ans et 6 mois

⇒ Retraite du Régime général

Le montant de la retraite au Régime général (taux de pension) est égal à 50% de la moyenne des salaires bruts ayant donné lieu à cotisation au régime général durant les 25 années les plus avantageuses de la carrière. Si vous avez travaillé moins de 25 ans, le salaire annuel moyen est égal à la moyenne des salaires bruts durant les années de travail. Si vous n’avez pas cotisé assez de trimestres, une décote du taux de pension est appliquée :

Trimestres manquants
Taux de pension
1 49,375%
2
48,750%
3
48,125%
4
47,500%
5
46,875%
6
46,255%
7
45,625%
8 45,000%
9 44,375%
10 43,750%
11 43,125%
12 42,500%
13 41,875%
14 41,250%
15 40,625%
16 40,000%
17 39,375%
18 38,750%
19 38,125%
20 et plus
37,500%

⇒ Retraite complémentaire (Agirc-Arrco)

Le montant annuel de la retraite complémentaire est égal au nombre de points acquis au cours de votre carrière multiplié par la valeur du point (1,2714 €). La retraite complémentaire est versée mensuellement.
Le montant de la retraite complémentaire est diminué de 10 % pendant 3 ans dans la limite de 67 ans.

⇒ Mutuelle et prévoyance

Pendant la période de chômage, les contrats prévoient la portabilité (gratuité) pendant 12 mois. Il vous revient après cette période de portabilité de maintenir ou non votre adhésion. Le montant de la cotisation, après la période de portabilité, sera entièrement à votre charge (cotisation salarié + cotisation employeur)

Fidèle à ses engagements, la CGT agit au mieux, dans l’intérêt des agents, et ne manque pas de vous informer.

Un article du syndicat CGT CCI Paris IDF Chambre de Commerce et d'Industrie Paris IDF

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