2 mai 2018

BET ou shizophrénie managériale


BIEN ÊTRE AU TRAVAIL (BET)
OU
ALERTE À LA SCHIZOPHRÉNIE MANAGÉRIALE

Tout le monde le sait, le projet de loi du Gouvernement relatif au plan d’actions pour la croissance et la transformation des entreprises (dit loi PACTE) risque d’impacter fortement les missions des Chambres de commerce.

Qu’à cela ne tienne ! Le management intermédiaire agit comme si de rien n’était : il cherche à rassurer les collègues qui seront impactés avec des discours lénifiants «ne vous inquiétez pas », « on pense à vous », « on va revoir vos activités », « on va vous accompagner dans le changement », « on a besoin de vous » etc…

Mais, quand il s’agit de l’activité commerciale d’un service, ce même management intermédiaire n’hésite pas à demander aux collègues de travailler plus pour réaliser un chiffre d’affaires qui est revu à la hausse, avec un discours du type : « La Chambre va mal … seuls les meilleurs resteront … dorénavant ce sont 6 rendez-vous physiques par jour : 3 clients et 3 prospects… ». Au cours de certains entretiens professionnels 2018, les objectifs commerciaux de chacun ont été bien évidemment augmentés, certains devenant inatteignables !

A propos des primes commerciales, dont la gestion est opaque, la CGT a déjà demandé que les notes explicatives des modalités de calcul et d’attribution soient présentées mais aucune nouvelle à ce jour !

N’est-ce pas un comble d’exercer une pression commerciale telle sur des collègues dont les services vont être diminués, voire supprimés ?
Comment peut-on se comporter de cette façon, alors que beaucoup de nos collègues sont anxieux quant à leur avenir professionnel ?

OÙ EST LE BIEN ÊTRE AU TRAVAIL PRÔNÉ PAR LA DIRECTION GÉNÉRALE ?

Bien que, lors d’un groupe de travail «Bien être au travail », la direction parisienne se soit engagée à s’intéresser en priorité aux collègues chargés des missions « impactées », la réalité, sur le terrain, est tout autre.
176 plans d’actions au compteur pour la DGA RH. Comment distinguer les actions réellement fléchées vers le bien-être des salariés et celles qui ne sont que des opérations marketing ?

Nous conseillons à chacun de renseigner avec précision la prochaine enquête « bien-être au travail » afin de mesurer concrètement le ressenti des agents.

Nous demandons aux différentes directions de respecter l’Accord Prévention RPS, de mettre en place une réelle concertation pour l’élaboration du plan d’actions et d’informer les agents de sa mise en œuvre et du suivi qui en est fait.

Nous rappelons à la direction de la CCIR P-IDF, garante du respect du statut, des règlements et des accords, sa responsabilité dans ce domaine.



Fidèle à ses engagements, la CGT continue à vous informer et à défendre vos droits.


Un article du syndicat CGT CCI Paris IDF Chambre de Commerce et d'Industrie Paris IDF

 

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