Une fois de plus les
organisations syndicales siégeant à la CPN (hormis la CGC) permettent au
collège employeur de détricoter notre statut sans aucune contrepartie
salariale.
Le 22 septembre 2014 les représentants de la CFDT, de l'UNSA et des élus des CCI votaient deux accords pour une durée
déterminée (du 22/09/2014 au 31/12/2016) :
- Accord relatif à la mobilité géographique.
- Accord relatif à la mutation géographique à l’initiative de l’employeur. Cet accord a donc introduit à notre statut un autre motif de licenciement, celui pour refus de mutation.
Après
l’écriture définitive, dans le statut, de l’accélération et de la facilitation
de la procédure de licenciement pour suppression de poste, la CPN du 7 juin y ajoute ces accords. En cas de refus de mutation géographique à
l’initiative de l’employeur, les indemnités de licenciement sont plafonnées à seulement
15 mois. (Contre
24 mois pour une suppression d'emploi, ou 30 mois pour les agents présents
avant 1997).
Ainsi
les syndicats signataires (CFDT et UNSA)
contribuent à la réduction des droits des agents consulaires.
Quelle
récupération salariale suite au gel de la valeur du point durant les
six dernières années ?
Habitué à distribuer une aumône annuelle avec un taux
directeur qui ne dépasse pas 0.1 % (pourcentage de la masse salariale
disponible pour les augmentations au choix), le collège patronal a refusé la
proposition d’augmenter la valeur du point.
Le collège employeur a obtenu ce qu’il voulait dès les premières minutes
de l’ordre du jour, ce qui l’a conforté dans sa position de force.
Pourquoi les représentants du
personnel n’ont-ils pas eu le
courage de mettre en tête de l’ordre du jour le point concernant l’amélioration
salariale ? Face au refus du collège d’employeurs ils auraient pu quitter la
CPN à ce moment-là et ainsi ne pas entériner les accords cités ci-dessus.
Comment être assez « naïfs » pour signer des accords allant à l'encontre de la protection des salariés ?
Quitter la CPN après avoir signé ce que le collège patronal souhaitait va-t-il compenser la perte des agents sur leur salaire ?
En fin de compte, NADA, pas d’augmentation de salaire pour les agents :
- 0 pour le taux directeur,
- 0 pour l’augmentation de point d’indice,
- 0 pour les primes.
La CGT
exige que la CCIR compense l’inflation salariale, en attribuant 30
points pour tous les collaborateurs.
La
CGT restera vigilante et continuera à dénoncer les accords qui détruisent nos
missions et nos emplois.
La CGT
revendique une augmentation de salaire générale