Vous avez été destinataires de la communication du directeur général suite à l’assemblée générale des élus du 3 Septembre 2015.
En complément de ce message, vous trouverez ci-après
le compte rendu de la CGT du "Point de rentrée" présenté, le même
jour, par le directeur général, la DGA Finance et le DGA RH aux partenaires
sociaux:
Sur l’état d’avancement des arbitrages budgétaires avec le gouvernement et
la probable baisse de la TFC en 2016 (baisse supérieure à celle
initialement prévue):
« …Entre 2012 et 2016, la diminution (hors prélèvements exceptionnels) de la ressource fiscale dont la CCIR dispose est de 43 %… En 2016, la baisse de la TFC serait de 36M€ …"
« … Au total, en tenant compte de la création du fonds de solidarité consulaire national, la TFC 2016 serait inférieure de 6 à 10M€ à celle prévue dans le cadrage initial… »
Sur les impacts pour l’emploi si cette baisse se confirme :
" ... Le projet de loi de finance sera présenté au dernier conseil des ministres de Septembre; si la loi de finance 2016 n'est pas modifiée, l'AG de la CCI PIDF se prononcera à la mi-octobre sur des fermetures de sites et des cessations d’activités...»
« … Tout le réseau est appelé à se mobiliser pendant la préparation de la loi … »
À notre demande d'information, quels sites, quelles activités, pas de réponse.
"Les décisions ne sont pas prises à ce jour" !!
Il est plus que temps de prendre en compte la réelle souffrance et la démotivation croissante des agents qui attendent de connaitre, depuis plus de 2 ans, le devenir de leur direction, de leur mission, de leur poste.
La CGT alerte solennellement sur la situation d'accablement, de désarroi et de colère du personnel de la CCI PIDF:
- Accablement de risquer l'abandon de pans entiers des activités auxquelles ils croient et pour lesquelles ils s'investissent au jour le jour.
- Désarroi de ne disposer d’aucun élément concret sur leur devenir.
- Colère d’être pris en otages dans les négociations sur les arbitrages budgétaires pour le réseau consulaire
Sur la baisse de la masse salariale :
« … À terme, les 713 départs devraient générer une baisse de la masse salariale de 42 M€.
1/3 de ces économies seront réinjectées pour les accompagnements salariaux (en cas d’augmentation de charge et de responsabilité), pour les formations, pour des embauches extérieures… »
« ... 45% des postes laissés vacants ont fait l’objet d’une demande de remplacement »
« .. Il faut maintenant fixer les objectifs en terme de baisse finale des effectifs, demander à certaines directions de revoir leur organisation, diminuer le nombre de CDD… »
Le plan de départ volontaire générerait donc à terme, une diminution de la masse salariale de 28M€ (2/3 de 42M€) qui ne couvre pas à elle seule la baisse des ressources fiscales.
Il avait toujours été annoncé qu’il y aurait autant de postes en moins que de départ volontaires.
Avec 45% des postes vacants à remplacer, il reste déjà 320 postes à faire disparaître à terme (voir plus si on tient compte des recrutements externes).
La CCI s’est-elle fixée un objectif de baisse des effectifs encore supérieur ? Si tel était le cas, il y a fort à parier qu’un plan de licenciement pour suppression de poste est à suivre.
Sur les chantiers RH prioritaires :
« …Amélioration de l’environnement social :
- Le fonds social sera crédité d’un budget supplémentaire dédié à l’entraide,
- Des baromètres « Bien-être au travail » seront mis en œuvre,
- Le budget formation sera augmenté de 1M€,
- Le télétravail sera mis en œuvre après la CPR de Novembre,
- Chantiers GPEC pour une meilleure définition des parcours professionnels … ».
La CCI a beau rebaptiser sardoniquement les risques psychosociaux en « bien-être au travail », le fond demeure et la CGT fait le constat d’une situation extrêmement dégradée.
Pour la CGT, les communications anxiogènes de la CCI se suivent sans que rien de concret ne soit annoncé.
Pendant combien de temps les agents de la CCI devront-ils encore rester dans le stress et l’expectative ?
Pouvons-nous vraiment imaginer qu’après tant de mois de réflexions, même si les décisions ne sont pas entérinées, les pistes de transformation et leurs impacts ne sont pas encore connus ?
On nous ballade ! C’en est assez de ce manque de transparence !
La CCI PIDF préfère-t-elle, démanteler l’emploi et ses activités plutôt que de remédier à ses dysfonctionnements chroniques.
Nous sommes et saurons rester mobilisés pour la préservation des emplois de nos activités et de nos conditions de travail.