La reforme des CCI est en route à marche forcée….
Qui aurait pu croire que les établissements consulaires seraient touchés ?
Pour les CCI cette réforme en gestation depuis plusieurs années est aujourd’hui menée à la hussarde sans concertation ni des personnels ni des instances syndicales.
Le 25 Novembre les présidents se sont réunis à Paris afin d’opter sur les modalités du processus.
Le 9 Décembre la copie sera remise au gouvernement dans le consensus attendu.
Toutefois, sur les 171 CCI, certains Présidents de Chambres ne sont pas d’accord et mènent une fronde contre le Président de l’ACFCI. On pourrait penser en effet que ces présidents sont sensibles au sort de leurs salariés. Mais en fait la réforme présente de nouveaux enjeux pour certains d’entre eux. Cette réforme est une aubaine pour qui serait tenté de rentrer en politique en créant des contre pouvoir (économiques) par rapport aux régions politiquement non acquises.
Parmi les scénarii à l’examen, le scénario « descendant » privilégiant le régional a été adopté par 108 voix pour, 58 contre et 3 absentions. Il apparaît être, en fait, la version demandée par le gouvernement.
Les CCI sembleraient garder leurs statuts d’établissement public administratif. Néanmoins, elles perdent leurs autonomies financière et décisionnaire (volet social, TATP …etc.).
Dans cette sorte de polar consulaire et gouvernemental en quoi le personnel est-il concerné par des divergences de point de vue ?
Qui peut trinquer dans cette affaire ?
Quels seront les personnels soumis « au sacrifice » de l’intérêt général ?!...c’est à dire de l’intérêt politico économique.
Advienne que pourra !
Pour
Cela a surpris et interpellé car ces milieux plutôt tranquilles seraient-ils en ébullition ? Pour la première fois tous les syndicats présents se sont mobilisés ensemble au grand étonnement des chefs d’entreprise et des staffs des Chambres.
De plus,
Saisie par les parlementaires Christine Lagarde (la ministre) devra répondre à leurs questions.
Pour la première fois dans le milieu consulaire le personnel menacé dans la pérennité de son emploi prend conscience qu’il est possible de s’exprimer.
Le patronat consulaire appliquerait-il les mêmes méthodes qu’au sein des entreprises?
La « prochaine » étape sera la réouverture du nettoyage du statut des chambres, protecteur et avantageux pour le personnel consulaire, il pourrait être mis à mal dans un avenir proche.
Dès lors tout sera mis en place pour épurer à moindre coût, une partie importante du personnel même si le président Bernardin, embarrassé sur ce sujet face aux questions posées par la délégation intersyndicale CGT, SNAPCC, CFDT, FO, CGC le 25 Novembre, se veut rassurant dans ses discours, alors que l’histoire consulaire a souvent démontré le contraire.
A suivre…
En cette fin d’année, nous vous souhaitons, malgré ces inquiétudes, de bonnes fêtes.
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