Postes supprimés : la bérézina !
postes que ce soit en Ile-de-France ou en Province. Etant donné que
les gens se parlent, les agents finissent par voir que la ficelle est un
peu grosse, ce qui engendre un sentiment de mépris et un stress
phénoménal. On propose sans vergogne des postes à l’autre bout de la
France ! Les agents doivent-ils sacrifier leur famille pour retrouver un
emploi ?
La Direction se cache derrière l’application littérale du statut. Les dispositions statutaires actuelles telles qu’elles ont été acceptées et signées par certains en CPN, n’imposent à la CCIR qu’une obligation de moyens et non de résultats !
Va-t-il falloir lancer une alerte générale de « stress collectif » auprès de la DRH ?
Accord méthodologique sur la procédure de suppression de postes : la mascarade !
On demande aux organisations syndicales d’être complices de la
catastrophique gestion des suppressions de postes. A la demande de la
CGT d’élargir la possibilité de substitution entre deux agents
volontaires au-delà de l’unité opérationnelle, il est opposé un refus.
La Direction se targue de poursuivre les recherches de reclassement
au-delà de la notification définitive du licenciement, mais à quoi bon
si c’est pour formuler des propositions totalement farfelues et demander
à un Francilien de postuler à Nice ou proposer indifféremment un même
poste à tous les agents ? Quand l’agent postule quand même, il attend
indéfiniment un retour ! Cette attente est interminable pour des
personnels déjà très affectés qui, comble de tout, s’entendent dire de
ne pas stresser, de ne pas désespérer… Mais de qui se moque-t-on ?
Il
était bien entendu hors de question que la CGT signe, dans ces
conditions, cet accord méthodologique.
International : la brasse coulée !
Les conseillers CCI des délégations se sont vus remettre une lettre hallucinante leur indiquant que leur fonction sera rattachée hiérarchiquement à la DGA SEDI à Champerret. Il n’est plus question de poste mais de fonction ! Si la Team France Export (réunification de Business France et des conseillers à l’international des CCI), ne réalise pas son chiffre d’affaires alors la direction taillera-t-elle dans les « fonctions » ?? Ce changement de rattachement affectera fatalement le fonctionnement des délégations et de la DGA SEDI ainsi que les conditions de travail des agents concernés!
Cependant, dans le mépris total des instances représentatives du personnel, ni l’ILC ni le CHS n’ont été informés ou consultés !!
Titre III : le grand bluff !
Une commission de suivi était censée mesurer les éventuelles difficultés
de la mise en place du nouveau titre III. Résultat ? 3 réunions et des
discussions qui stagnent car la Chambre veut le beurre et l’argent du
beurre. Aucun geste en faveur des enseignants mais du rabotage à tous
les étages dès que c’est possible ! Des promesses fallacieuses : lorsque
l’ex CCIV ne se montrait pas très convaincue par le nouveau Titre III,
la DGAERF s’exclamait « mais maintenant vous allez pouvoir élargir votre
champ de compétences en réalisant des missions hors face à face
pédagogique et augmenter votre pouvoir d’achat en effectuant des heures
complémentaires ! » Qu’en est-il aujourd’hui sur le terrain ? Missions
hors face à face quasi inexistantes ! Certains managers bloquent
systématiquement tous les plans de charge à 1520h et embauchent des
vacataires et/ou des prestataires!! Quelle avancée en effet pour les
collègues qui ont basculé vers l’annualisation ! Quant aux collègues
parisiens, non seulement beaucoup d’entre eux doivent faire face à une
baisse drastique de leurs revenus avec le changement de coefficient et
le plafonnement des heures complémentaires, mais certains se retrouvent
dans une situation inextricable : ayant atteint le plafond d’heures
complémentaires, ils ne peuvent théoriquement plus travailler ! A la
question de la CGT de savoir s’il faut leur dire de partir demain en
vacances, la direction répond « oui » !! Une petite inconnue quand
même….
Mais qui va gérer les examens ??
Digitalisation des cours : la fausse bonne idée !
L’injonction est claire : 20% des cours devront être digitalisés. Quels
moyens (temps, matériel…) pour y arriver ? Aucun ! Mais il y a plus
grave. Derrière les arguments d’innovation pédagogique, de modernité,
d’adaptation à la génération Z, se cache une autre réalité ! Le message
passé aux managers est lui aussi très clair : il faut diminuer
drastiquement les heures physiques des enseignants au profit du
e-learning ! Quelle méconnaissance de nos publics ! Quelle vision à la
fois totalement utopique et parfaitement déconnectée de l’enseignement !
Un seul objectif : faire des économies !
A l’aube de la pause estivale, le stress et l’angoisse des personnels sont à leur comble ! Que devons-nous craindre de la CPR le 24 juin ?
Future convention collective nationale, EESC, GIE, autant d’éléments qui restent encore bien flous et génèrent un climat délétère. Nous ne nous laisserons pas faire !
Fidèle à ses engagements, la CGT continue de vous informer, notamment
en venant sur vos sites vous rencontrer, et à défendre vos droits.Plus nombreux, nous sommes plus forts, rejoignez-nous !
Un article du syndicat CGT CCI Paris IDF Chambre de Commerce et d'Industrie Paris IDF