15 novembre 2017

Lettre au président Kling


Monsieur le Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Région Paris-Ile-De-France,


Le contexte économique du réseau consulaire et celui de notre CCIR en particulier inquiètent les collaborateurs qui ont déjà subi, il y a peu, un plan social. En dépit des sacrifices passés et en cours, ceux qui sont restés voient leurs conditions de travail se dégrader (surcharge de travail, mutations, regroupements et fusions, etc.)

Dans cet environnement, les écoles de la CCIR PIDF ont également su se réformer et s’adapter au prix de mutations profondes qui ont été portées par les agents. Elles représentent un des fleurons de notre chambre et la qualité de leur pédagogie comme l’excellence de leurs résultats ne sont plus à démontrer. Elles jouent, comme vous l’avez rappelé Monsieur le Président, et à juste titre, lors de votre interview pour Les Echos, un rôle majeur dans le tissu économique régional tout en conservant une dimension sociale indéniable. Elles sont aussi les partenaires actives des entreprises franciliennes et peuvent se targuer d’un taux d’insertion remarquable. L’apprentissage en particulier est un enjeu majeur, comme la politique nationale mais également la récente signature de la convention avec la Région le montrent. C’est aussi le socle sur lequel peut s’envisager un éventuel rapprochement, souvent évoqué ces jours-ci, avec les chambres de métiers et de l’artisanat. Enfin, nos établissements d’enseignement jouent également un rôle essentiel en formation continue.

Nous travaillons depuis des mois sur le projet du nouveau règlement des enseignants des écoles technologiques de notre CCIR. Le moteur de ce grand chantier est l’harmonisation des modes de fonctionnement, rappelée encore récemment, lors de la CPR du 26 juin, par le Directeur Général, Etienne Guyot.  Ce dossier a mobilisé beaucoup de temps (9 réunions du groupe de travail à ce jour et 3 ateliers) et beaucoup d’énergie. Depuis la régionalisation en 2013, l’attente des collaborateurs est grande.

Nous avons un employeur unique, la CCIR PIDF, qui a la responsabilité de proposer un règlement qui tienne évidemment compte du contexte actuel mais qui vise surtout à accroître l’attractivité de nos écoles. Ce règlement doit également améliorer les conditions de travail des enseignants dans le cadre du grand projet autour du bien-être au travail et de l’épanouissement professionnel lié notamment à la GPEC. Ces axes contribuent à la qualité reconnue de l’enseignement à la Chambre.

Or, arrivés quasiment au terme de ces groupes de travail, force est de constater qu’à ce stade, en dépit des sacrifices exigés des collègues parisiens, des efforts importants demandés aux collègues versaillais pour passer à l’annualisation, les collègues de Seine et Marne restent, eux, sur le bord de la route. 

Il n’est pas acceptable que ces agents soient les laissés pour compte de ce grand chantier 

Au moment où la CCIR subit des attaques extérieures qui menacent son fonctionnement même, il nous semble primordial de rester unis et de préserver un climat social serein qui, s’il devait se dégrader, ne pourrait que desservir gravement les objectifs poursuivis.

La CCIR, les élus et les partenaires sociaux doivent prendre leurs responsabilités et tout faire pour aboutir à une solution correcte et pérenne pour tous les enseignants de notre CCIR y compris ceux de la Seine et Marne qui ne peuvent être ainsi ostracisés.
La CGT souhaite qu’un véritable dialogue puisse s’instaurer avec tous ceux qui sont en responsabilité sur ce dossier afin de trouver une issue favorable.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre respectueuse considération.

La CGT

Un article du syndicat CGT CCI Paris IDF Chambre de Commerce et d'Industrie Paris IDF

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