18 juin 2013

La CGT CCI PIDF refuse la prise en otage des collaborateurs de Seine et Marne



Des réunions, animées par le directeur général de la CCIT de Seine et marne,  se sont tenues sur les sites de la CCI.

Suite à ces réunions, voici notre information CGT CCI-PIDF afin de clarifier, compléter ou réfuter les éléments communiqués 
où peurs et frustrations étaient au rendez-vous.


Qui décide de quoi ?

Non ce n’est pas une organisation patronale, une CCIT ou  « des organisations syndicales qui font la loi ».
Mais nous sommes régis par la loi et un statut national.
Ce statut est adapté aux spécificités régionales par un règlement intérieur régional.
Ce statut et les règlements intérieurs sont adoptés par des commissions paritaires (Composées, en nombre égal, d’élus de la CCI et d’élus des salariés).

Règlement intérieur

Le règlement intérieur régional (RIR) de la CCI-R Paris Ile de France a été adopté en CPLIR en Novembre 2012, à l’unanimité des suffrages exprimés puis en CPR le 21 mai 2013  à la majorité des suffrages exprimés de 18 voix pour et 2 voix contre (CFDT).
Le règlement intérieur s’applique à l’ensemble des chambres de la région dont la Seine et Marne. Car, OUI, la CCI de Seine et Marne fait bien partie de la CCI-R Paris Ile de France. 
Il y a une obligation légale à respecter et faire respecter ce règlement intérieur.
Le refus d’appliquer le règlement intérieur serait illégal.

Des représentants de la CCI de seine et Marne étaient présents lors des négociations du RIR et en connaissaient donc les termes. Pourtant, la direction de la CCI de Seine et Marne a préféré pratiquer la politique de la chaise vide et aucun représentant de la Seine et Marne n’était présent lors des validations du RIR en CPLIR et en CPR.
On ne peut pas boycotter des réunions et refuser ensuite  les décisions démocratiquement et majoritairement prises pour choisir  le rôle du « pompier pyromane ».
« Est-ce clair ? Vous avez compris ? »

Instances locales 

Le statut prévoit l’installation d’instances locales de concertation (ILC) dont les nombre et les règles de fonctionnement sont définies par le RIR.
Notre RIR a également prévu l’installation d’un CHSCT (Commission Hygiène et Sécurité et Conditions de Travail) par unité de gestion/site.
Ainsi en Seine et Marne, il y a constitution de 2 ILC (1 « services administratifs » et 1 « formation »), ce sont ces ILC qui décideront du nombre CHSCT.

Il ne s’agit donc pas de créer « des castes » au sein de la CCI de Seine et marne mais de défendre les intérêts des collaborateurs.
Pourquoi la direction de la CCI de Seine et Marne refuse-t-elle la création des CHSCT ?  Y aurait-il des problèmes de conditions de travail? Des personnes au « placard » ? Des salariés soumis au harcèlement, aux risques psycho-sociaux ? 
La CGT dénonce cette attitude et mettra tout en œuvre pour que toutes les instances représentatives des salariés existent.

Impact de la régionalisation

La direction de la CCI de Seine et Marne estime que la régionalisation « va lui coûter 557 000 euros » et annonce que « les inconséquences budgétaires la contraignent à envisager des suppressions de postes en 2014 ».

Pourtant, la procédure prévue au statut pour des licenciements pour suppression d’emploi indique que seule l’assemblée générale de la CCIR peut prendre cette décision !

La CGT conteste les chiffres annoncés en réunion.
Il y aurait sans doute des choses à voir : Des coûts exorbitants pour le nouveau siège de Serris ? Un parc immobilier démesuré dormant avec une incapacité à le vendre ? Des travaux à l’Utec Emerainville qui coûtent plus cher que la construction d’un bâtiment neuf ? …

Qui plus est, lors des négociations pré-régionalisation, la CCIT de Seine et Marne a choisi de continuer à cotiser à la sécurité sociale selon le régime des entreprises de droit privé (cotisations patronales d’environ 12% et salariales de 0.75%) alors qu’il lui était possible d’accepter le régime de l’ex CCIP (cotisations patronales d’environ 9% et pas de cotisation salariales).
Au seul motif idéologique invoqué : « Nous ne sommes pas des fonctionnaires !».

Ainsi, bien qu’ « en Seine et Marne, on n’a pas le choix et il faut que l’on se batte pour faire augmenter nos ressources », 3 % des cotisations sociales sur la masse salariale auraient pu être économisés par la CCIT.
De plus, les collaborateurs de Seine et Marne auraient gagné 0.75% sur le net payé.



Jours d’ancienneté
100 k€
Trouveriez-vous acceptable, que des collègues ayant la même ancienneté et le même employeur n’aient pas les même nombre de jours d’ancienneté ?
L’harmonisation était indispensable pour éviter toute discrimination entre les salariés de la CCIR.
Tickets restaurant
11 k€
Soit une augmentation minime de 29 centimes de la subvention d’un repas des collaborateurs !
CMAC
94 k€
La CMAC est l’outil national de mutualisation du risque chômage des Chambres de Commerce et d'Industrie. Les risques pour l’emploi auraient-ils augmenté ? Pourtant en 2013, le taux de cotisation à la CMAC est défini nationalement.
Fonds social
34 k€
L’arbre de noël était doté d’une subvention de 30 k€ en plus du budget du fonds social… quid de cette somme ?
Non, le mode de fonctionnement de notre fonds social régional n’est pas illégal et a été autorisé par le statut en décembre 2012 !
Forfait jour
44 k€
Malheureusement, la charge de travail des collaborateurs au forfait jour n’a pas été réduite. Cette mesure a donc un coût nul.
PEE/PERCO
78 k€
Cette mesure vient d’être prévue au statut national.
Article 83
102 k€
Oui, cette mesure a un coût, c’est une avancée sociale on s’en félicite.
Prévoyance
46 k€
C’est une décision nationale sans rapport avec la régionalisation.
13ème mois
48 k€
 Faux, si la CCIT 77 avait été présente aux commissions, il aurait été noté que l’assiette du 13eme mois n’a pas changé.

Horaires variables 

Le système d’horaires variables est un système extrêmement simple qui ne coûte rien.
Toutes les heures réalisées sont récupérées par journée ou demi-journée, à concurrence de 10 jours par an.
Pour plus de détail, consultez le règlement intérieur (Annexe 1 - Chapitre 3 - Article 6).
« C’est clair, net et précis. » ;
« Il faut être moderne » et donc sortir de la gestion manuelle par fiche cartonnée.

Le logiciel e-temptation (gestion des horaires variables et congés) permet dans le cadre de « la relation de confiance qui lie les salariés à la CCIT » de formaliser pour tous notre relation contractuelle avec l’employeur.

Ce logiciel est installé sur le périmètre de l’ex CCIP depuis plus de 6 ans et est utilisé sans dysfonctionnement particulier, au jour le jour, par les collaborateurs pour consulter leur solde de congés ou les horaires effectués, déposer des demandes de congés…  Son déploiement sur l’ex CCIV est en cours.

Et demain ?

Depuis le début de l’année 2013, la CCIT 77 a mis en œuvre le projet « Management des compétences ».
·         Dans quel but ? Quel est l’objectif de ce projet ?
·         S’agit-il de la mise en adéquation de ces besoins de personnel avec les compétences des collaborateurs ?
·         Ou alors de préparer le plan social de 2014 en le justifiant par des pseudos impacts de la régionalisation ?


La CGT dénonce l’attitude extrémiste de la direction générale de la CCI de Seine et Marne et n’accepte pas 
cette tentation jusque-boutiste.



Un article du syndicat CGT CCI Paris IDF Chambre de Commerce et d'Industrie Paris IDF

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