8 septembre 2010

Reforme des retraites _ 7 septembre 2010. - Paris

Reformes, Révision des Politiques Publiques,
Précarité, chômage, inégalités
Casse du modèle social français
Les français coutent trop cher à la France.

"les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère" tandis que les résultats des sociétés de l'indice CAC 40 ont progressé de 86% au premier semestre 2010, à quelque 41,5 milliards d'euros alors que leurs chiffres d'affaires n'ont eux augmenté que de 9,8%, à quelque 625 milliards d'euros selon Reuters.

Le refus de la réforme des retraites a donné lieu à une manifestation suivie massivement. En même temps que la contestation s'exprimait dans les rues des villes de France, le débat était vif et houleux à l'assemblée nationale.
Extraits :
M. le président. La parole est à M. Daniel Paul, pour le groupe de la Gauche démocrate et républicaine.
M. Daniel Paul. Monsieur le Premier ministre, vous prétendez imposer un recul généralisé de l’âge de départ à la retraite,…
M. Patrick Roy. Hélas !
M. Daniel Paul. …pénalisant les salariés les plus précaires, ceux qui exercent les métiers les plus pénibles, privant la majorité des travailleurs d’une retraite pleine et entière, vous voulez faire payer principalement les salariés tout en protégeant une caste de nantis qui se gavent de produits financiers, de dividendes, de bonus et de stock-options ; vous avez refusé toute négociation et, alors que votre gouvernement est en sursis, vous entendez passer en force au Parlement tandis que nos compatriotes manifestent, par millions, contre votre projet – une délégation de notre groupe rejoindra d’ailleurs, tout à l’heure, la manifestation.
Votre mépris pour la démocratie et pour le peuple est intolérable ! Il témoigne de votre volonté, sous surveillance du MEDEF et des agences de notation, d’en finir avec le socle social bâti à la Libération ! Ainsi, après celles de 1993 et de 2003, la réforme de 2010 serait une nouvelle étape dans la casse de la retraite par répartition pour pousser les salariés vers un système par capitalisation. C’est le fond même de votre projet,
Les députés communistes, républicains, citoyens, ultramarins et du parti de gauche ont déposé une texte de loi qui vise, au contraire, à garantir le financement du droit à la retraite à 60 ans. Notre pays en a les moyens : cela passe par une autre répartition des richesses, une véritable politique de l’emploi, l’augmentation des salaires et la décision de faire cotiser tous les revenus financiers, stock-options, participations et bonus, au même niveau que les salaires. Durant l’été, nos propositions ont reçu plus de 100 000 signatures, que nous allons vous remettre.
La retraite, c’est un enjeu de société. Allez-vous donc entendre la colère de notre peuple face à votre projet économiquement inadapté et socialement injuste ? Allez-vous enfin ouvrir de vraies négociations pour garantir le financement du droit à la retraite à soixante ans ? (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR et sur plusieurs bancs du groupe SRC.)

M. le président. La parole est à M. Éric Woerth, ministre du travail, de la solidarité et de la fonction publique.

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La CGT CCIP était dans le défilé







"La retraite c'est à 60 ans et à taux plein, parce que vous le valez bien"

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