La revalorisation de nos salaires a toujours été un sujet majeur pour la CGT. Elle l’est d’autant plus avec le niveau actuel de l’inflation et la baisse continue de notre salaire réel. Mais, à la CCIT de Seine-et-Marne, le problème des niveaux de rémunération prend encore une autre dimension que la CGT n’a eu de cesse de dénoncer depuis la régionalisation.
Après avoir interpellé la Direction de Seine-et-Marne, la CGT a rencontré, le mardi 4 janvier, le Directeur Général, Dominique Charneau, et la responsable RH, Anne-Sophie Delecluse, pour discuter de la situation préoccupante des salaires en Seine-et-Marne. A titre d’exemple, la moyenne des salaires des enseignants de l’UTEC est inférieure de 1000 euros à celle de leurs collègues des autres écoles de la CCIR. Cette situation est d’autant plus difficile à accepter sachant que la CCIT Seine-et-Marne a fait un résultat budgétaire positif de 2 millions d’euros en 2020, rien que pour l’UTEC.
La Direction de la Seine-et-Marne, et même le Directeur de l’UTEC, Monsieur Bensaid, reconnaissent spontanément qu’il y a un problème avec les salaires des enseignants et du personnel administratif. Mais quand il s’agit d’y remédier, toute leur bonne volonté serait limitée, semble-t-il, par des contraintes techniques et règlementaires.
En effet, la Direction nous explique qu’en tant que chambre territoriale, elle n’est pas l'employeur du personnel statutaire, elle n’a donc à sa disposition que l’enveloppe des primes et promotions dont le montant total est défini en CPR. Elle a aussi la possibilité d'augmenter les salaires lorsqu’il y a des changements de postes. Elle dit avoir augmenté, depuis 2016, 68 personnes dont 27 à l’UTEC.
Soyons honnêtes, qui est concerné par les changements de poste ou par les évolutions de responsabilités ? Combien d’assistances, de conseillers ou d’enseignants ont évolué en termes de poste ou de responsabilité ?
En effet, la Direction nous explique qu’en tant que chambre territoriale, elle n’est pas l'employeur du personnel statutaire, elle n’a donc à sa disposition que l’enveloppe des primes et promotions dont le montant total est défini en CPR. Elle a aussi la possibilité d'augmenter les salaires lorsqu’il y a des changements de postes. Elle dit avoir augmenté, depuis 2016, 68 personnes dont 27 à l’UTEC.
Soyons honnêtes, qui est concerné par les changements de poste ou par les évolutions de responsabilités ? Combien d’assistances, de conseillers ou d’enseignants ont évolué en termes de poste ou de responsabilité ?
Des solutions existent toutefois
De nombreux formateurs de niveau 1 pourraient être reclassés en formateur de niveau 2, et ainsi voir leur rémunération réévaluée à la hausse, ou l’indice de résultat de l’ensemble du personnel pourrait être augmenté, mais la Direction n’a pas, à ce jour, fait ces choix.
De nombreux formateurs de niveau 1 pourraient être reclassés en formateur de niveau 2, et ainsi voir leur rémunération réévaluée à la hausse, ou l’indice de résultat de l’ensemble du personnel pourrait être augmenté, mais la Direction n’a pas, à ce jour, fait ces choix.
De plus, en vérité, il n’y a pas que ces prétendus freins règlementaires. Quand nous évoquons les 2 Millions de bénéfice de l’UTEC, et que nous demandons si une petite partie pourrait être destinée à revaloriser les salaires, nous sentons alors une certaine résistance : on nous rappelle que les cuisines de Avon doivent être rénovées.
C’est en effet une bonne idée d’investir dans le matériel, mais il faut aussi, et avant tout, savoir investir dans le personnel, première richesse de notre chambre. Ce qui n’est malheureusement pas dans la tradition de la CCI. Faut-il toujours que la Direction de la CCI attende une crise pour réagir ?
C’est en effet une bonne idée d’investir dans le matériel, mais il faut aussi, et avant tout, savoir investir dans le personnel, première richesse de notre chambre. Ce qui n’est malheureusement pas dans la tradition de la CCI. Faut-il toujours que la Direction de la CCI attende une crise pour réagir ?
En résumé, les conseils de la Direction de Seine et Marne ?
- être patient.
- se faire embaucher ailleurs.
Les salariés de Seine-et-Marne sont habitués à ce discours des temps difficiles. Il dure depuis des années et sert d’excuse pour justifier les bas salaires. Ce discours n’a pourtant pas convaincu l’Etat qui a ponctionné la CCI77 de plusieurs millions stockés sur les comptes en 2013. Cherchez l’erreur ! En fait, les temps n’étaient difficiles que pour les salariés !
Le personnel de la CCIT de Seine-et Marne doit-il attendre les 100 euros d’indemnité inflation de l'État pour survivre ?
La CGT enjoint la Direction de Seine-et- Marne et la Direction de la CCIR à trouver rapidement des solutions pour les salariés seine-et-marnais qui en ont assez d’être les laissés pour compte de notre CCIR et sont à bout face à tant d’iniquité. La CGT exige l’ouverture de vraies négociations sur les rémunérations au sein de la CCIR Paris Ile-de-France.
La Direction de la CCI77 nous a annoncé avoir engagé très récemment des discussions avec la CCI Paris Ile-de-France afin de résoudre ce problème. Espérons que, contrairement à d’habitude, cela aboutisse rapidement, et que la montagne n’accouche pas que d’une souris !
La Direction de la CCI77 nous a annoncé avoir engagé très récemment des discussions avec la CCI Paris Ile-de-France afin de résoudre ce problème. Espérons que, contrairement à d’habitude, cela aboutisse rapidement, et que la montagne n’accouche pas que d’une souris !
Fidèle à ses engagements, la CGT continue à se mobiliser, à vous informer et à agir dans l’intérêt des agents.